Il écarte les mâchoires du grand invertébré
La fatigue lâche prise
Et je sors de ses crans d'arrêt
Mot indemne Amour sur le trône érigé de sa parole
Je ne revête plus que le blanc de ses nuits
Relais, sceptres, suites magiques de mots
Sceaux des astres à faire sauter
Sous son poing obscur je ne suis plus humaine
Je suis matière de poème qui se laisse réinventer
Et tandis qu'il passe à ma gorge le nœud coulant de l'infini
Tomber d'amour comme un je t'aime
En éveil dans la nef dont on a le secret.
2 commentaires:
Merci d'avoir publié cette poésie, Jean, et tous ces liens lèvent les attaches engourdies de mes poèmes qui s'élèvent, dirigeables, vers le mur du son.
:-*
Emmanuelle
je t'en prie chère aima
la Planète est 13 honorée
de te recevoir depuis Marseille
port d'attache à la ligne
de flottaison 〰〰〰〰☼〰〰〰
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