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dimanche 24 octobre 2010

du littéraire créé

.


Fin de journée, heure improbable. Une musique lancinante, enivrante, comme un tourment dans l’air.

On est déstabilisé par ce rythme qui nous prend aux tripes.

Et malgré tout, il réveille en nous une énergie, une force insoupçonnée à cette heure de la journée.

Danse, danse et sens la vie qui te remplit.

Souffle, souffle et respire l’envie, la douce folie.

Se libérer et exister

Tel qu’on est et comme on veut

Être soi-même pour être mieux ?



Fabienne

Quinterne






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Bilel
: Où suis-je ?

Mourad
: Dans l’existence.


Monique
: Pourquoi es-tu là ?

À qui la faute
: Parce que les arbres ont des racines.


Bilel
: Pourquoi les gens sont fous ?

Mourad
: Parce que j’ai quelque chose pour toi.


Monique
: Pourquoi écris-tu ?

À qui la faute
: Parce que les fleurs c’est périssable.





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J’attends l’ultime délibération,
Aussi ce n’est pas sans appréhension.

On connaît le début même si parfois on l’oublie vite,
Et on voudrait connaître la fin,
Savoir si on sera bien ou en déficit.

Piriforme est notre vie,
En attendant un refuge, on s’ignifuge les neurones
En attendant le déluge.

Avouer ses fautes est déjà un début,
Et ça nous affine,
On a mal au cœur telle la dystrophie.

En bref, sors de ton bolide et savoure la vie
Comme elle vient.

Et si tu peux,
Vas-y, tends la main.


Bilel




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Atelier d’écriture à la bibliothèque de Bonneveine,
Marseille,
le 22 avril 2010, avec Cultures du Cœur.
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photo : Marie-Hélène

dimanche 10 janvier 2010

pas (nier) rien


Françoise.M
fait une pause
PAS RIEN


j'ai chanté mon enterreMENt

aussi ce n'est pas rien de BAISSER mon AMELIORATION

en ne sachant pas si elle GOUTE le BOUGER





Vincent Laugier
pas rien


j'ai visité mon ménage, aussi ce n'est pas rien
de récolter mon labourage en ne sachant pas
s'il cultive la garderie






Antonella FIORI

J'ai respiré ma poignée de terre
Aussi ce n'est pas rien de sentir
mon rêve
en ne sachant pas s'il écoute
le souvenir






J'AI EFFACE MA CACHETTE 
AUSSI CE N'EST
PAS RIEN DE PERSONNALISER MON OUBLI

EN NE SACHANT PAS S'IL ISOLE LE RECIT




VéRO





Claire Warren


J'ai effilé ma coupure
aussi ce n'est pas rien de rattraper mes ciseaux
en ne sachant pas s'ils disent l'échancrure






pas (nier) rien :

j'ai lu mon rêve
aussi ce n'est pas rien de chanter ma marche
en ne sachant pas si elle danse la pomme


Emmanuelle Sarrouy

O_O





J'ai lu mon écriture
aussi ce n'est pas rien de feuilleter
mon rangement
en ne sachant pas s'il aime
le goût.

L i v r a





J'ai imposé
ma tenue
aussi ce n'est pas rien d'entendre
mon plant
en ne sachant pas s'il parcourt
la croissance.


Monique





L j u b a
pas rien


j'ai touché
mon imagination
aussi ce n'est pas rien de regarder
mon ressenti
en ne sachant pas s'il observe
la saveur





sopi
p\a\s
nier
rien

J'ai embrassé/ mon amour/aussi
ce n'est pas rien de laisser aller/
ma viande/ en ne
sachant pas si
elle dévore /la baise.


sophie zanone





pas (nier) rien

j'ai donné mon amour
en ne sachant pas s'il écoute le rire
aussi ce n'est pas rien d'entendre mon présent

Julie Schlemmer





J'ai
écouté
ma pratique,
aussi ce n'est pas rien de jouer
ma vibration... _en ne sa-
chant pas si elle pleure l'amour.

________________Lydia





J-B THO
MAS

p_a_s

(
_n_i_e_r_)

rien


j'ai envisagé
mon observation
aussi ce n'est pas rien de confirmer
ma prédiction
en ne sachant pas si elle éclaire
l'exploration




J'ai regardé
mon chatouillis,

aussi ce n'est
pas rien _de
traire ma lecture
en ne sachant pas
si elle aime la
m a n g u e
.