Tout ce que je vois je l’avale immédiatement,
Tel quel, jamais voilé par l’amour ou l’aversion.
Sylvia Plath
Tel quel, jamais voilé par l’amour ou l’aversion.
Sylvia Plath
par vagues successives l’influx nous touche de son gant de lumière
défait la gangue reine des vestiges abasourdis
et l’abandon total de nos pertes et profits
informel un chignon s’épanche en soupirs
son poignet rougit offert à la glace de mes dents
une bague à son pouce dans une mauvaise passe
enchante une nouvelle pousse à l’arche de jasmin
elle se dérobe écarlate
un vortex au cortex défait le trouble
passé au crible de l’inflexible cible
le ciboire se découvre à l’oréade
la forêt enchâssée aux abois
ses yeux diffusent la mémoire silex de notre nuit en feu
le sexe effacé par des heures de retenue
son alliance est une réserve de grande ourse
couvant les fruits de son offrande source
bravade bavarde tête baissée se jette
s’écorche aux jarrets affranchie du corail
la fronde lapide ses ressources
à son insu se hisse jusqu’à l’issue de secousses
le fardeau de la méduse s’épuise et se pose
se modèle s’affine
et perd de plein gré son éclat de voix
aux écoutilles du grand calme
de l’arme honnie à l’harmonie
de son propre nid
l’orifice remplit son office
la poutre maîtresse ploie se déploie culmine
éprise à un menu filet de voie
effleurée mouchetée
révolte face la traverse
sabre le sobre
résorbe la fâcheuse imposture
et la refonte des feintes
la honte de s’être éprise de son étreinte
les péripéties de nos périphéries
sans coup férir flétrissent nos périls
absinthe trinité du logos solaire libéré
l’octave supérieure riant de toutes ses dents pianissimo
le contour de nos ombres se répercute dans le passé
pour en revenir immolé
les semis de la chute s’éparpillent
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