mercredi 20 octobre 2010

libération des papillotages

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Alors monta vers moi sur des formes factices,
Cette musique folle d’un très vieil univers

Et que je reconnus comme étant elle-même

Et l’essence et la source de toute aspiration.


Jean Paul Guibbert, Veines.






Dans la forêt des ancres le vent est son sang-froid. Il embrasse une voie mouillée de larmes et leurs amies les ruses pâlissent d’habitude. Les sangles sous le chemin des chiens contemplent le rivage de son corps et le réconcilient avec la bravoure profonde en signe de connivence.

Le monde vous accorde l’affection des mensonges. Son plus grand réconfort pénètre dans la lettre scellée de la nuit. La voilà soulagée, blanche et lisse dans les ruines des réjouissances à hauteur rompue.




Je vous ferai savoir comment les couleurs bousculent la paroi souillée de la conciliation que les étiquettes retiennent prisonnière. Faire l’amour avec l’univers aménage un repentir sincère dans le flot de vos propres paroles. Les terrains découverts par la force ont mis à l’épreuve l’union des corps que déchiffre la joie en un mouvement prémédité.

À la nuit tombée de violence et de colère trop longtemps menées, dans la forêt des ancres où l’arc perdit toute trace de vérité, j’irai sans vous donner personne. L’heure du miracle est arrivée au nom de l’amoureux déguisé en gibier.


〰〰〰〰〰photos : Vincent le Jardinier〰〰〰〰〰


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