… … p … h … o … t … o… … … :… … … M … o … n … a… … … T … h … o … m … a … s … … |
c’est le paysage qui se défile ou bien mes yeux ?
on entend frapper aux portes des natures mortes
la clairaudience déjoue les acouphènes
les parfums explosent dans tous les sens
et le ciel déchire sa fiche de présence
précipitation des dissolutions
tout se brouille braille brille
tout s’emmêle de tout puis s’annihile
et toujours le calme plat au fond de soi
toujours ce lac paisible qui vous rattrape
vous inonde vous enveloppe
de son impassible évidence
alors
depuis une conque jusqu’aux tympans
à portée de pouls
sous les plis d’un manteau doublé de mystère
une lueur défie le contre-jour en soufflant
les vieux doutes cloués à la poussière du temps
le voyage ne fait que commencer
et nous en sommes sa destination
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