il aura fallu manger la terre noire
qu’elle nous ouvre ses veines
et rouge nous recouvre au cœur de ses muscles
pour tirer de sa langue bleue une fontaine de cristal
sous les giboulées du merveilleux giflant les violettes
gardées par un cheval blanc terriblement amoureux
qui veille
du coin de l’œil
entre lauriers et clémence
sur le fil de la providence
tendu entre deux bornes marquées 666
ce fut une fête
où les geishas n’aguichaient pas
simplement sereines de voir leurs doigts fleurir
d’une cadence sentimentale
et les hommes passaient tout doucement
ivres des perles à leur cou
qui leur étaient sorties de la bouche
et qu’ils n’osaient pas leur reprendre
de peur de les abîmer
encore une fois il aura fallu ouvrir le ciel
et décorner le bœuf pour en extraire le delta
le retourner comme on retourne dans sa tente
une fois la fête terminée
tous feux éteints
lorsque la vérité ne s’embarrasse plus de rien
sinon que d’aimer
avec tout l’art de savoir embrasser
les yeux fermés
qu’elle nous ouvre ses veines
et rouge nous recouvre au cœur de ses muscles
pour tirer de sa langue bleue une fontaine de cristal
sous les giboulées du merveilleux giflant les violettes
gardées par un cheval blanc terriblement amoureux
qui veille
du coin de l’œil
entre lauriers et clémence
sur le fil de la providence
tendu entre deux bornes marquées 666
ce fut une fête
où les geishas n’aguichaient pas
simplement sereines de voir leurs doigts fleurir
d’une cadence sentimentale
et les hommes passaient tout doucement
ivres des perles à leur cou
qui leur étaient sorties de la bouche
et qu’ils n’osaient pas leur reprendre
de peur de les abîmer
encore une fois il aura fallu ouvrir le ciel
et décorner le bœuf pour en extraire le delta
le retourner comme on retourne dans sa tente
une fois la fête terminée
tous feux éteints
lorsque la vérité ne s’embarrasse plus de rien
sinon que d’aimer
avec tout l’art de savoir embrasser
les yeux fermés
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