vendredi 4 mars 2011

salive cérémoniale


 Longtemps muets, nous contemplâmes
Le ciel où s’éteignait le jour.
Que se passait-il dans nos âmes ?
Amour ! amour !
 
Victor Hugo, Les Contemplations. 



si la fourrure du tonnerre nous bénissait encore jusqu’à l’âme nous nous donnerions à nouveau et notre poitrine dévorante flamboierait et si nos bras se rappelaient tenir une impression profonde nous luirions dans les années d’une réalité révélatrice 


ayant monté nous vîmes des maisons sur traîneaux et aussitôt la honte inclinait les visages qui s’en rêvèrent vers leurs gorges et les jambes d’un tableau que nous gardions comme repas vinrent en même temps et nous fûmes peints par-dessus le courant tel un rideau de jour


la solution se porta silencieuse et sauva la chemise des grèves suppliées dans le dessin et tandis que toute pente descendue se ramassait une femme effraya son enfant en continuant ce qu’il avait sculpté


alors une image passa un coquillage de bouche sur sa robe et baigna l’idée suprême


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estampes : Bernard Remusat

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