. the sculpture of the reality made by concentration and attention. surfing on natural vibes rhythms and rhymes. movements of truth moments in love. monuments of moves on the board of checking doves with golden gloves
jeudi 31 mars 2011
dépose des statures et des peaux des statues
mercredi 30 mars 2011
de l’un à l’autre
Hommage à la feuille blanche, peu à peu envahie de cernes noirs.
Instinctif, le dessin invoque l’imaginaire, un rituel ou le gamin caché en nous.
Tout un monde grouille dans les lignes du bois, autour des taches de café, sur le mur de liège du salon d’antan, comme dans tout ce que la nature dessine.
Je prolonge l’abstraction, la parenthèse, l’ouverture sur cet univers, reflet de mon monde intérieur ou bien est-ce celui de la matière vivante, vibrante.
La résilience et le vivant offrent ces fascinantes perspectives d’évolution. L’éventail des processus qui le permettent est au cœur de ma démarche.
Comment accepter le réel et vers où cheminer.?
Une écriture automatique telle une évocation. Trouve sa singularité dans la jonction entre figuration et abstraction, sans se déterminer d’un côté ou de l’autre et pourtant dans un mouvement incessant de l’un à l’autre.
. Gaëlle Villedary .
╰▬╮╭▬╮╭▬╮╭▬╯
lundi 28 mars 2011
… et pôles d’un ange
Je ne comprends pas tout,
mais ce que je comprends
est merveilleux.
est merveilleux.
Alexandre Romanès, Sur l’épaule de l’ange.
samedi 26 mars 2011
corps de jouissance
╚► photografibres en mots ⬆ Aïdée Bernard |
Puisque tu es un corps-mental produit de tes tendances inconscientes, tu ne peux mourir en réalité, même si on te tue ou te hache en morceaux. En réalité ta forme n’est que vacuité de sorte que tu n’as rien à craindre. Et puisque les émissaires de la mort sont également tes propres projections, il n’existe en elles aucune réalité matérielle. Et la vacuité ne peut blesser la vacuité.!
Bardo-
Thödol
Le Livre tibétain des morts retour
cependant que je peux établir
malgré le secret saisi comme le labyrinthe des secondes hospitalières
comme le pacte de légèreté du repos de l’usage et du visage
que les opérations nourries et propagées me posent
et que les opérations considérées incarnées
sang de certains enfants
me prononcent dans le haut
qu’elles me parlent du pacte suprême des visages du désert
qu’elles me raniment malgré la promenade
mûrie et simplement vertueuse de la nuit
éveillé à ceux que je respirais
je peux établir sans réserve
cependant que planent les corbeaux dévoilés de la neige aux coquines fortunes
puissent le visage et la couleur de l’imaginable désert être suggérés
avec la pantoufle infinie de la nuit
cependant que les étranges écoles gantées du trèfle inimitable répondent à l’origine
puissé-je entre visage et couleur traverser le secret chagrin
déjà que je peux servir par mon minable brouillard
puissent les vitres disloquées me chanter la langue
déjà que la chaste bague de la passion au moment du décor pétille dans mille vies
puisse-t-elle fleurir au moment de moi
pour la bague des heureux oiseaux
TAMÉLA VOI SORGA
déjà que je sers au cœur des poussières interrompues par mes vagues traces
que me réjouisse la blanche légèreté
qui exprime le vestibule du secret de la femme
puissent les aires charbonneuses ne pas m’être vénéneuses
puissé-je les dire ainsi que les nuages marbrés au moment des écrasants silences
cependant que je peux établir
malgré le secret saisi comme le labyrinthe des secondes hospitalières
comme le pacte de légèreté du repos de l’usage et du visage
que les opérations nourries et propagées me posent
et que les opérations considérées incarnées
sang de certains enfants
me prononcent dans le haut
qu’elles me parlent du pacte suprême des visages du désert
qu’elles me raniment malgré la promenade
mûrie et simplement vertueuse de la nuit
éveillé à ceux que je respirais
je peux établir sans réserve
cependant que planent les corbeaux dévoilés de la neige aux coquines fortunes
puissent le visage et la couleur de l’imaginable désert être suggérés
avec la pantoufle infinie de la nuit
cependant que les étranges écoles gantées du trèfle inimitable répondent à l’origine
puissé-je entre visage et couleur traverser le secret chagrin
déjà que je peux servir par mon minable brouillard
puissent les vitres disloquées me chanter la langue
déjà que la chaste bague de la passion au moment du décor pétille dans mille vies
puisse-t-elle fleurir au moment de moi
pour la bague des heureux oiseaux
TAMÉLA VOI SORGA
déjà que je sers au cœur des poussières interrompues par mes vagues traces
que me réjouisse la blanche légèreté
qui exprime le vestibule du secret de la femme
puissent les aires charbonneuses ne pas m’être vénéneuses
puissé-je les dire ainsi que les nuages marbrés au moment des écrasants silences
jeudi 24 mars 2011
mercredi 23 mars 2011
tour du jour en quatre-vingts mondes
… … p … h … o … t … o… … … :… … … M … o … n … a… … … T … h … o … m … a … s … … |
c’est le paysage qui se défile ou bien mes yeux ?
on entend frapper aux portes des natures mortes
la clairaudience déjoue les acouphènes
les parfums explosent dans tous les sens
et le ciel déchire sa fiche de présence
précipitation des dissolutions
tout se brouille braille brille
tout s’emmêle de tout puis s’annihile
et toujours le calme plat au fond de soi
toujours ce lac paisible qui vous rattrape
vous inonde vous enveloppe
de son impassible évidence
alors
depuis une conque jusqu’aux tympans
à portée de pouls
sous les plis d’un manteau doublé de mystère
une lueur défie le contre-jour en soufflant
les vieux doutes cloués à la poussière du temps
le voyage ne fait que commencer
et nous en sommes sa destination
mardi 22 mars 2011
ni une ni deux
fibres lien : Aïdée Bernard |
fièvre fibre libre
danse au point zéro
nid lune lit d'yeux
ressource au centre
le ventre en creux
temple empli de toi
étoffe s'étouffe s'annule
desiderata liane incognita
algue linguale diatomée
vibre scintille enflammée
à la sueur du fil amant
le numineux allant de soi
nid lune lit d'yeux
ressource au centre
le ventre en creux
temple empli de toi
étoffe s'étouffe s'annule
desiderata liane incognita
algue linguale diatomée
vibre scintille enflammée
à la sueur du fil amant
le numineux allant de soi
lundi 21 mars 2011
au point de bascule les anagrammes
à François Paix-Cœur & son équipée sauvage
…
…bilan du télescope / spéculation de blé / blues la déception / plainte blues codé
…blues le nid capote / bulletin codé sape / le destin coupable / section label dupé
…distance poubelle / absence pilule dot / le clapet du besoin / blé du plan société
…but pile doléances / patience sol du blé / pastille de bon écu / place duel obstiné
…duel étalon biceps / police duel absent / scalpel dieu béton / bétail enclos dupé
…lien dépôt bascule / un bacille despote / blocus de pénalité / potence label du si
…débâcle seuil pont / décibel tape un sol / éclipse du notable / deuil noble aspect
…linceul débat posé / silence loup débat / descente bail loup / opulence délit bas
…insulte de placebo / conduite pas belle / balise pendule toc / bled planète souci
…astuce pôle blindé / dentelle cap bisou / bien le pactole sud / le point de bascule
…
…bilan du télescope / spéculation de blé / blues la déception / plainte blues codé
…blues le nid capote / bulletin codé sape / le destin coupable / section label dupé
…distance poubelle / absence pilule dot / le clapet du besoin / blé du plan société
…but pile doléances / patience sol du blé / pastille de bon écu / place duel obstiné
…duel étalon biceps / police duel absent / scalpel dieu béton / bétail enclos dupé
…lien dépôt bascule / un bacille despote / blocus de pénalité / potence label du si
…débâcle seuil pont / décibel tape un sol / éclipse du notable / deuil noble aspect
…linceul débat posé / silence loup débat / descente bail loup / opulence délit bas
…insulte de placebo / conduite pas belle / balise pendule toc / bled planète souci
…astuce pôle blindé / dentelle cap bisou / bien le pactole sud / le point de bascule
…
aux yeux des feuilles
.
ⓟн๏т๏ .Mona Thomas. |
Le temps est prince, mais il est hanté. En tel prince qu’une crise empeste, pantin errant aux tympans tempêtant par un temps incertain (durant un certain temps à ne pas prendre avec des pincettes), surprends le sel du temps. Comprends-le, puis laisse-le, ou même perds-le. Si tu as une pelle, sers-t-en.
C’est un test en prime sur la piste du ciel étoilé sous terre lascive, éblouie, pour rougir infiniment nos tempêtes étourdies mais pas secrètes, chemin élagué, sinueux, terminant les errances pistées, rouages inexorables, nuit troublante, émouvante, mouvante, poussière du sentier.
Et tandis que tes hyènes errent, laisse les tympans pressés par l’air. Le temps d’un preste clin, écoute ces strophes, ces appeaux esthétiques à l’appel des ailes de la paix.
Choisir encore son tumulte liquéfié encourage probablement la relation intrinsèque nuancée, toujours époustouflante, maison posée au sommet. Clore enfin le sortilège trompeur lancera passionnément le ravissement inopiné de noces torrides enchantées, muse possible sanctifiée.
P.-S. : Aime et ris, prends un temps ; c’est le printemps.
mardi 15 mars 2011
do you know my poetry?
ς Δ ι ς Θ η ⁵
And Flower & Herb soon fill the air with an innumerable Dance,
Yet all in order sweet & lovely. Men are sick with Love.
▬▬▬▬▬▬▬▬ William Blake ▬▬▬▬▬▬▬▬
dimanche 13 mars 2011
à l’échelle du chemin
il aura fallu manger la terre noire
qu’elle nous ouvre ses veines
et rouge nous recouvre au cœur de ses muscles
pour tirer de sa langue bleue une fontaine de cristal
sous les giboulées du merveilleux giflant les violettes
gardées par un cheval blanc terriblement amoureux
qui veille
du coin de l’œil
entre lauriers et clémence
sur le fil de la providence
tendu entre deux bornes marquées 666
ce fut une fête
où les geishas n’aguichaient pas
simplement sereines de voir leurs doigts fleurir
d’une cadence sentimentale
et les hommes passaient tout doucement
ivres des perles à leur cou
qui leur étaient sorties de la bouche
et qu’ils n’osaient pas leur reprendre
de peur de les abîmer
encore une fois il aura fallu ouvrir le ciel
et décorner le bœuf pour en extraire le delta
le retourner comme on retourne dans sa tente
une fois la fête terminée
tous feux éteints
lorsque la vérité ne s’embarrasse plus de rien
sinon que d’aimer
avec tout l’art de savoir embrasser
les yeux fermés
qu’elle nous ouvre ses veines
et rouge nous recouvre au cœur de ses muscles
pour tirer de sa langue bleue une fontaine de cristal
sous les giboulées du merveilleux giflant les violettes
gardées par un cheval blanc terriblement amoureux
qui veille
du coin de l’œil
entre lauriers et clémence
sur le fil de la providence
tendu entre deux bornes marquées 666
ce fut une fête
où les geishas n’aguichaient pas
simplement sereines de voir leurs doigts fleurir
d’une cadence sentimentale
et les hommes passaient tout doucement
ivres des perles à leur cou
qui leur étaient sorties de la bouche
et qu’ils n’osaient pas leur reprendre
de peur de les abîmer
encore une fois il aura fallu ouvrir le ciel
et décorner le bœuf pour en extraire le delta
le retourner comme on retourne dans sa tente
une fois la fête terminée
tous feux éteints
lorsque la vérité ne s’embarrasse plus de rien
sinon que d’aimer
avec tout l’art de savoir embrasser
les yeux fermés
samedi 12 mars 2011
week-end blanc
____ visage de
___________________ confection
_____________ silence _____
_________ dans la meute _
_______________ un lien
__ mystérieux et __
__ enfantin __ toucha _
du doigt le tissu du
_______________ dire
_ En toute quiétude __ je _____ nais
_____________________ la _____ _ _ _
voie
_____ _ _ _
__________ plain ______________________ J’ai
__________ le temps _
__________________ pressé
________ _ _ _ _ qui
________ _ _ _ _ qui
_ pense _______ vrai
__ Elle secoua la
déception.
__ — Je suis pressée moi aussi.
__ Il
___ vit
____ la via _
_____________________ la _____ _ _ _
voie
__ nue __ nous
sommes
__ lus sur la courte
_____ mémoire
________ cadavres
________ cadavres
__ de __ _ _ _ _ source _
__ sûre _ . On mange _
__ _ Le _ _ _ _ _ _
___ connu _ _ _ __
__ — Ah oui. Et comment ?
☟ ☟ ☟ ☟ ☟
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