Je veux tuer ce qui est mort pour faire vivre ce qui est vivant. Plus le monde sera noir et plus il aura besoin d’être éclairé. L’enfance est traversée par un cortège de grands éteigneurs qui portent leurs idées, leurs opinions, leurs certitudes, leurs croyances reçues comme des cierges, solennellement. Ils croient éclairer mais en réalité ils éteignent tout ce qu’ils prétendent éclairer. La vraie pensée, elle, est immédiatement agissante, elle ne peut pas être simplement pensée.
Christian Bobin, La Lumière du monde.
une vision te rend la maison en ce moment
et une vision a vu les mains sur tout le mal
et le pouvoir accordé a choisi mon nom
et je lui montre la maison les mains sur les yeux
et ange force ton appel au nom nu ici
ramener aux êtres le temps
sa porte jour et nuit
fin à mort pour passer de l’autre côté du mur
en descendant dans sa peur
aime le cours avec elle au nom de ce moment
avec sa langue en paix et elle
et elle sa grâce à l’esprit d’un jour croyant
née sur un lit
née Ève
née de la plaine
née à la vie
une femme appelée elle
continue à faire du bien au temps
son corps une chambre est proche
nous rions dans la maison de ses eaux
quand elle sort à genoux vers le corps et les yeux
Ève elle vit
elle a la main vivante et le temps ouvrier appelé
un capitaine italien
pieu et cul en accord
a une vision
un ange entre chez lui
corne regard ange frayeur
l’ange l’oublie pour mon nom
il loge sur la mer
ange en appel attaché à un pieu
il terrasse la faim
ange repas vision nue
dans tes reptiles une voix tue
ange pur la voix tendre
lui ne sidère pas
déclaré pur
et aussitôt le ciel a la vision pour savoir
la maison de mon entrée loge mon nom
la vision écoute
me cherche debout sans hésiter
car c’est moi qui suis venu de la part du capitaine
un homme droit
un ange pour la nuit
main route intime
rencontre terre avec respect
Ève je suis un homme dans la maison
nom réuni autorisé
un ange entre dans sa maison
pur être
fréquent appel nu
aimer le jour resplendissant et ta prière portée
voie de mon nom dans la maison de la mer
tu as voulu
nous sommes ici
écoute
la parole aime
elle est la paix de tous les hommes
est arrivé Jean
et sa puissance a parcouru le bien et le diable témoins
dans le pays on fait la vie le don
non le moins
nous avons relevé les morts et les vivants
et les morts ont parlé de qui reçoit le don son nom
non le discours
le don
non le parler con
alors ces gens ont reçu le don
le nom de quelques jours avec eux
le rire
non sa critique
et ange j’étais dans la vision nue du ciel
regard intérieur sauvage
et ange pur du ciel pur
ce pur trois fois ciel
trois à la maison
me dit mené accompagné entré dans la maison
comme un ange dans sa maison
envoie mon nom à ta famille
comme tout comme nous
je me souvins de Jean avec l’accord
le don que nous avons
le don pour poser ce mot calme
╰╮╰╯╰╮╰╯╰╮texte : Jean Bernard Thomas ╭╯╰╯╭╯╰╯╭╯
╯╭╯╯peintures “coquelicots” : Isabelle Schneider╰╰╮╰
╯╭╯╯peintures “coquelicots” : Isabelle Schneider╰╰╮╰
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