Le tic-tac
et la toc-toc
Entre deux choix,
je ne sais pas
la vie intérieure
le monde à l’extérieur.
Le temps passe,
toujours ce trouble,
la décision m’échappe,
ça lutte dedans.
La verticale
s’horizontalise.
L’aiguille est une anguille
qui me serre à la gorge.
(...)
comme
pierre noire entourée cellule
cri étouffé les membres de marbre
cri étouffé aimerait tant surgir
crime étouffé revanche à prendre
une vie à perdre à tout laisser
une vie à perdre à tout gagner
une flamme persiste rien n’est perdu
une femme s’impose et c’est la vie
heureuse naissance la source claire
c’est la vie oui qui se libère
et la vois là qui s’en empare
et la déchire et la dévore
une fillette crie une fillette pleure
et pourtant oui là c’est la vie
et pourtant oui elle se défie
elle se défile
se tourne le dos
et se lacère l’avis aisé
elle aimerait tant pouvoir aimer
et être aimée
mais le pouvoir de la blessure
s’empare de l’être qui ne sait plus
comment bien être à tout venant
à tout vœu nu être l’élue
suffit d’une pierre petit souci
ou un scandale au fond de l’âme
boiter un peu marcher quand même
l’initiation est à portée
ne pas ramper ne pas expier
ne pas savoir qui mène la danseentrer en soi le souffle courtet respirer d’être perdue
d’être acceptée par le réeld’être soi-même une fois pour toutes
〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰 Jean-Bernard Thomas
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