abeille du souvenir crochète ses gammes
comme elle entonne
la glace en cristaux souples
glisse sa voix
entre deux grains de blé sur lesquels repose l’arche des habitudes
passe une anguille
sans le moindre doute
dans l’ondulation de sa décision
comme la serrure montre la clé aux chemins dérobés
comme le revers d’une main écarte l’imprévu
comme les boucles brillent
dans la lenteur de l’obscénité
et retire au corps ses oripeaux pantomimes
qu’une colombe emporte au creux de la nuit
totale en son semblant de geste
qui donne
une chaleur mensongère au mort
marilène vigroux & jean bernard thomas
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