Vous connaissez toute ma vie, je ne vous ai rien caché.
Voilà pourquoi vous ignorez tout de moi.
Rabindranath Tagore, Le Jardinier d’amour.
Voilà pourquoi vous ignorez tout de moi.
Rabindranath Tagore, Le Jardinier d’amour.
Je voudrais le chant de cendre pour dresser des flammes claires. Alors apparaîtront des conquistadors ensanglantés reflétant le soleil. Par un curieux abus, la couleur fixe nos songes acrobates et l’ombre d’une femme imagine seule les occasions de vie. Maintenant votre corps, apparent sujet, recommence à m’expliquer sa gorge si pure oubliée dans la joie.
En cinquante ans, la bienveillance des lieux énigmatiques a heurté la pierre du goût pour onduler dans tes draps innocents. Les imitations d’un supplice onctueux ont exercé une douceur semblable à un langage de sorcier. Un vertige de cristal charme un flot d’images en volant vers toi dans le froid de mon amour. Cette porte d’hiver fermée au crépuscule par des couloirs obscurs te couvre d’échos et ta fatigue retrouve ma pensée d’automne.: mes mains donnaient de la vraisemblance quand les nuages ne me faisaient pas peur pour apaiser ta soif.
En cinquante ans, la bienveillance des lieux énigmatiques a heurté la pierre du goût pour onduler dans tes draps innocents. Les imitations d’un supplice onctueux ont exercé une douceur semblable à un langage de sorcier. Un vertige de cristal charme un flot d’images en volant vers toi dans le froid de mon amour. Cette porte d’hiver fermée au crépuscule par des couloirs obscurs te couvre d’échos et ta fatigue retrouve ma pensée d’automne.: mes mains donnaient de la vraisemblance quand les nuages ne me faisaient pas peur pour apaiser ta soif.
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