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virage
amorce d’un vide aux écarts incertains
si la patience prend l’allure d’une grammaire latine
alors la sagesse en est toute retournée
si l’insouciance a la joue enfantine
alors un soufflet n’est pas un jouet n’est pas
un feu de joie la chambre s’éclaire en toi
l’ambre gris du cachot ça n’est pas là ton lot
ça n’est pas là ton dû pas là ton sanglot pas là ta fissure palatine
les baladins du miroir jonglent avec les reflets d’un loir
plus besoin de rêver quand on vit de rapines
plus besoin de verrous quand on chante un trousseau
plus besoin de carbone quand on se réplique
plus besoin de suppliques plus besoin d’antalgiques
Romulus et Rémus ont du sperme plein la bouche
et le Tibre a vomi les furoncles de Tibère
au pied du Palatin
Hypérion se constelle sous l’assaut d’un pivert
le jus d’aloès s’érigea séquoia
ses feuilles chargées de doutes frémissent dans l’orage
les cratères de cette lune sont autant de critères
au fond de l’un d’eux j’ai trouvé ton prénom
je l’ai mangé comme on attrape une maladie
depuis nous gravitons autour de l’éternelle question
dont l’axe se déplace lentement au cœur de nos réflexes
et si Valentin a les mœurs cavalières
c’est qu’il est amoureux d’une machine à écrire
débitant des orgasmes à chaque retour de charriot
sous le voile une olive prénommée Valentine
psalmodie à Tanger un amour en danger
son ange l’a entraînée elle n’est pas une traînée
c’est pour Dieu qu’elle tapine
mais c’est lui qui la baise
et le pauvre diable n’en finit pas de pleurer
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