.
fouillis de vers de vase
la larve à l’œil s’évase s’évade
s’évapore au passage de l’apport de la corde
à sauter à points joints à s’aimer à pieds nus
nous avons toujours cru ce que bien nous préserve
ce que bien nous en face ce que bisse ce que tierce
ce que fiers nous en sommes à tout perdre
puisque tout nous est dû et que tout nous est doux
ce que rien n’indiffère
au rang de l’antimatière nous avons fui par la source
comme deux enfants sauvages à cloche-pied dans les flaques
du temps
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire