LE VOYAGE, OU L’ERRANCE
DANS LA SIDÉRATION DES MOTS…
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mots en relief
mots en relief
Le voyage,
Voyager,
Et ses récifs,
«.Se réfugier.».: «.fuir.», enveloppé deux fois, un réfléchi et un itératif, pli et répétition, espoir deux fois jugé et condamné.
Un ailleurs-embuscade,
Un ailleurs prodigieux,
Le «.monstre.» latin est bête de foire ou présage (l’extraordinaire prévient, prépare…) avant de gargouiller sur des cathédrales, une fois le «.mal.» pétrifié dans sa fuite de gouttière. Aujourd’hui, il répond aux lignes tracées en effaçant les barres, horreur bondissante, rien.
«.Rien.» est une chose, la res n’a pas toujours été publique… et si elle fuit l’itératif et la note, c’est dans la précipitation — et toujours dans une boucle.
Si le voyage est de monstre, la fuite est ronde. Mots arrachés à leur histoire et rendus aux images…
Le «.manège.»
(maneggiare, «.manier.»)
comme un dressage,
le bras de l’homme rayon…
ronde de hublots et d’enfants.
«.Carrousel.», tire-lire de craie disputée par les cavaliers napolitains, jeu de pendule et de sable.
Quand l’«.attraction.» tire (trahere) vers (ad) elle les êtres, plateau circulaire et baudruche centrifuge.
Si «.détourner.» est de persuasion («.façonner au tour.»), «.divertir.» intègre une «.étrangeté à soi.» et «.distraire.» injecte la violence du «.déchirement.».
Le mot est Protée, histoires trébuchantes de ces sens qu’on porte comme on pose sa cigarette (Léo Ferré).
Le voyage est territoire vectorisé.
errance à rebours du voyage
territoire contre carte
le train ☆ être et passer ☆ couleurs
errance à rebours du voyage
territoire contre carte
le train ☆ être et passer ☆ couleurs
24 heures de cheval pour atteindre les limites du département
50 minutes de train ordonnent la gravité parisienne
et quelques unités de fréquence, une couleur…
le territoire est une vibration… comme les couleurs
le pouvoir contrôle les fréquences et les étalements
à la mesure des compromissions
le voyage en train la nuit, comme une glissade cernée de miroirs…
le dedans à peine troué par les feux des villes percées, tantales et vaines
le voyage en train le jour
comme une mise à mort de la pendule et de son monde
ce qui revient dans la syncope de ce qui oublie
dans le crissement des choses, occuper les mots…
le train du professeur Y déraille-t-il toujours ?
fronts de mer et de guerre
Photo : Mircea Tătuc
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Clamp, XxxHolic (Glénat). |
être monstre ou ne pas être…
emprunter monde,
œil et volutes
de celui qui voyage
funambule et dimensions
ET l’errance s’est écrasée
dans une boucle d’être
frontière comme hurlement toujours membre coupé et prothèse hantée
voyage au-delà de la main et du cri
voyage à jamais le point de fuite
☆
défilé grillagé qui n’est plus temple
peindre non «.l’être.»
mais «.le passage.» (Montaigne)
voyage à jamais le point de fuite
☆
défilé grillagé qui n’est plus temple
peindre non «.l’être.»
mais «.le passage.» (Montaigne)
Si le territoire est une vibration
et la carte une oscillation pendulaire,
alors l’errance, alors les seuils franchis…
au-delà des couleurs.
et la carte une oscillation pendulaire,
alors l’errance, alors les seuils franchis…
au-delà des couleurs.
devenir-courbe du voyage
et quelques points de fuite de partage
passages
devenir-courbe du voyage
et quelques points de fuite de partage
passages
et quelques points de fuite de partage
passages
…
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