jeudi 28 avril 2011
lundi 25 avril 2011
Lilith réhabilitée
tas mots des justes contacts
dans sourde errance
flottement vif
d’écriture désir dû
subsistance de liens
manque l’appât des signes
la morsure à pas deux
échoue
c’est l’amour
tu es voix
repu temps du
silence
extase d’abandon
idéale atteinte
pesée exacte.
Ronde
╭•╮╰╮╭•╮╮
╯•╭╯•╯╭╮╰•╮╮╭•╰╮╭
╭•╰╮•╰•
dimanche 17 avril 2011
une étoile aînée
.simplement tout.
sonde ton cœur onde retourne les secondes infinitésimales
le monde sonde ton amour pendule ondule
ix-ti-pa-li-mo-fi-li
périhélie que foule habile fonde sonde ton cœur onde
étape étaye la toupie du monde ronde sonore sonde
valve nue de ton cœur onde retourne les ongles
prier le rire conjure le pire d’une amertume malvenue
aime à l’infini
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jeudi 14 avril 2011
ou l’archange noumène
ⓟн๏т๏ ►▬▬▬▬ ►▬▬▬▬ ►▬▬▬▬ ►▬▬▬▬ ► ɱƟŋα ⓣɧƟɱας |
fleur de vie
tes reflets s’épuisent aux portes de l’infini
impassible épitaphe du faux-semblant
sépulcre des gâteries
soleil enraciné en terre d’accueil
éveil des non-dits
l’efflorescence édicte sa part belle
d’une aile couve la planète
l’autre nous y conduit
mercredi 13 avril 2011
art noétique
Du fond d’un tombeau de la vallée des rois
j’écris en filigrane par pulvérisation d’eau sur la matière
Absence lumineuse du fil de l’origine
fusionnelle de ma démesure
touchant la confrontation du bras
dans l’acte du tamis
épurée dure prise
pour me dire à toi
je refuse car j’aime m’affirmer
et j’affirme que je me refuse
J’aime la clarté parce que je me sens obscure, même si l’on peut voir clair en moi.
Soudain j’entends ta voix
musicalité d’en bas
chagrin en deçà
saisissement des fibres
déposée nervurée
bulles et gouttes
tombent
tu fais rivage
Ne pas pousser les portes plus loin dans l’ordre du jour.
. .. ... .... ..... ...... ....... ........ .Δïdée............... ........ ....... ...... ..... .... ... .. .
. .. ... .... ..... ...... ....... ........ ............βernard. ........ ....... ...... ..... .... ... .. .
lundi 11 avril 2011
l’éventail des herbes amarrées
.Le silence,.
.c’est du temps perforé par des bruits..
Inonde la démence à ras de bord, ses nerfs légers malgré les injures.
L’oiseau lève les mains déverse ses signes sur le métabolisme de la conscience parmi les glaçons. L’engourdissement est aussi léger que les plantes de l’unanimité et dans les veines crispées la modestie du bois ventilateur écoule le monde.
L’avenir toutefois battu élevait jusqu’à la direction des images l’épuisement du regard animal. Malgré les ventres de corolles contradictoires la limitation du pourpre s’allume les peaux dans la fable de la sagace pelure.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
▶ Emmanuelle Masini, Strofka & Jean Bernard Thomas ◀
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L’oiseau lève les mains déverse ses signes sur le métabolisme de la conscience parmi les glaçons. L’engourdissement est aussi léger que les plantes de l’unanimité et dans les veines crispées la modestie du bois ventilateur écoule le monde.
L’avenir toutefois battu élevait jusqu’à la direction des images l’épuisement du regard animal. Malgré les ventres de corolles contradictoires la limitation du pourpre s’allume les peaux dans la fable de la sagace pelure.
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▶ Emmanuelle Masini, Strofka & Jean Bernard Thomas ◀
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monstre quotidien (duo d’orfèvres)
. lents matins corrompus qui éveillent leurs corps
. fourbus par l’importante érosion de l’aigreur
. je meurs destins moulus annoncez vos envies
. mais qu’éclose leur chair à l’aube en faim d’oubli
. inculque au fou les revendications du cœur
. survoltés vermisseaux qu’infante mon amour
. insistants soubresauts accordons l’œil déchu
. aux couleurs des pinsons allée du repentir
. mon asthme virulent court aux étais d’or fin
. et virevoltant foulard s’interrompt soluble
. ô vers de circonstance avoué pur orgueil
. ton dos nu de licorne a changé mon destin
. ton dos nu de licorne a changé mon destin
vendredi 8 avril 2011
quintessence de protozoaire (vers de synchronicités)
Conte de l’affolant ordinaire : suite
mais cette fois, oublié l’odécaphonisme
voici venu le temps de l’isocélisme…
Protozoaire : être vivant unicellulaire
Chaque protozoaire est une cellule remplissant les fonctions nécessaires à la vie et comportant des organites complexes : vacuoles pulsatiles, vacuoles digestives, cils, flagelles, etc. On distingue plusieurs embranchements, parmi lesquels : les zooflagellés, les rhizopodes, les actinopodes, les sporozoaires, les cnidosporidies, les infusoires.
Le signifiant se fait fort d'inédit
d'images inouïes demain sans pareil
lancer son ascension est de rigueur
et combien de pieds sur les marches
du temple de l'isométrie soupirent.
L'espacement encore préservé menace
ô combien jusqu'alors étaient beaux
et ignobles ces anarchistes alinéas
mon ver vole vers de nouveaux rôles
aujourd'hui aliéné par sa longueur.
Désertez l'univers de probabilités
que nous tend en pourboire Jupiter
son monde est si laid présentement
tout va pour le mieux dans le mien
revenez-y me visiter à l'occasion.
Revenez en rêvant quand vous voulez
mon report est à tout jamais ouvert
et faites attention dans l'escalier
avec vos escarpins vifs en dentelle
car un accident est si vite arrivé.
Une dernière minute d'attention et
l'escarpé chemin qui mène jusqu'au
bas de la conventionnelle métrique
arrive donc là étriqué à son terme
car tout est bien qui prend point.
seule
⬆
Seule évidée
danse d’une trace
danse d’une trace
cavité du texte
sourd
frustrée
d’enveloppe ronde
dévoilée
dense
rebond
abandonné
au fil tissage
d’une place.
sourd
frustrée
d’enveloppe ronde
[ anime & mots : Aïdée Bernard ] |
dense
rebond
abandonné
au fil tissage
d’une place.
mercredi 6 avril 2011
cinq sens (i.e. amen) ballon
ciel limpide lampée
source de toute beauté bue
s’incline en ses gorges
folklore originel du chant atmosphériquele temps d’un sourire nous revient toujours
âmes innées se découvrent
et les mains nées s’animent
ce sont les mains du ciel
.elles fouillent.
la fourrure de la terre à lui chercher des poux
sous l’arbre du serpent l’amour s’est reposé
elle a bien fait la vie de lui donner un corps
quand ses larmes ont rendu le sel des astres morts
elles ont bien fait les branches de l’attraper au vol
l’étreinte dans les feuilles des lézards électriques
la sécheresse embrasée aux cendres aromatiques
et la clef au milieu du cercle de feu
reluit à ses yeux
l’évidence à l’épreuve
brûle-parfum de mystère
la séquence résumée à son huile quintessencel’indicible indice l’indispensable sens
de l’impensable ciel
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ⓟн๏т๏§ ► Mona Thomas |
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