Le vieux Kiga avait dit à Eguchi que des gens comme lui
ne se sentaient revivre qu’en ces moments où ils se trouvaient
aux côtés d’une femme que l’on avait endormie.
Yasunari Kawabata, Les Belles Endormies.
Je cherche ma fève en tes mots
Belles mandorles pour si peu de piété
Non je ne fais pas l’aumône
Devant le printemps de Botticelli
Je n’ai qu’à tendre la main
Et le jasmin en son étoile m’épouse
Comme j’ai plié ma couronne
Je peux laisser décanter mon amour
Sous les grands préaux de mai
Où j’ai appris tout mon cœur
Où je l’ai tout lu devant toi
Attendre le fourmillement du fruit
Mais si reverdir est dans son ADN
Comme l’Éden est dans notre âme
Comme éphélides au soleil
Ou cerises aux oreilles d’enfant
Il te faudra brûler et mon sang
Et mon fruit au pied de ce poème
Abattre la langue louve
Et nos mythologies
Emmanuelle Masini
4 commentaires:
:))
you put a smile on my face.
can i go to the party with my lover?
at your own risk!
(:)
De toute ardeur
à ce tout repos
Langue à l'oeuvre.
cool l'œuvre
au présent
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