« Écoute la palpitation de l’espace
ce sont les pas de la saison en chaleur sur les braises de l’année »
Octavio Paz, Les Armes de l’été.
Octavio Paz, Les Armes de l’été.
porter
la mémoire de ce qui n’existe pas encore pour la projeterà la face d’un monde exsangue faute de n’avoir jamais existéet qui perdure dans son propre dénilancer la trajectoired’un geste étouffé au milieu des broussailles de pensées éparses qui s’entredévorent en convulsions criantes de mensonge sous la couverture des pierres réduites en poussière
Jean-Luc Godard Le Livre d'image
planter le regard au milieu du front afin que s’ouvre la clairière fertile qui donnera naissance et sens à la forêt jaillissante de vues imaginaires
ce sont nos paupièresqui traduisent le décor tout commenos rêvesdécousent les intentionsrapiécées de pièges dérisoires dissimulés sous la doublure de l’air
porter
la mémoire de ce qui n’existe pas encore pour la projeter
la mémoire de ce qui n’existe pas encore pour la projeter
à la face d’un monde exsangue faute de n’avoir jamais existé
et qui perdure dans son propre déni
lancer la trajectoire
d’un geste étouffé
au milieu des broussailles
de pensées éparses
qui s’entredévorent
en convulsions
criantes de mensonge
sous la couverture des pierres
réduites en poussière
Jean-Luc Godard Le Livre d'image
planter le regard
au milieu du front
afin que s’ouvre
la clairière fertile
qui donnera naissance
et sens
à la forêt jaillissante
de vues imaginaires
ce sont
nos paupières
qui traduisent
le décor
tout comme
nos rêves
décousent
les intentions
rapiécées
de pièges
dérisoires
dissimulés sous la doublure de l’air
et c’est en feuilletantles pages anonymes d’obscurs décrets que nos doigtssaisissent enfinentre les lignes tracées d’avance le titre qui nous désigne sans cesse
L A N C E Z S I M U L T A N É M E N T
L A N C E Z S I M U L T A N É M E N T
renouvelé
renouvelé
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