sabrer
barrés
j’habite dans la forêt mais ils ont coupé les arbres
j’habite dans la forêt mais ils ont coupé les arbres
leurs ombres viennent me voir la nuitme racontent la vie d’avant ici
leurs ombres viennent me voir la nuit
me racontent la vie d’avant ici
j’habite dans l’ombre d’une forêt qui n’est plus
j’habite dans l’ombre d’une forêt qui n’est plus
c’est la forêt des heures les plus sombresse balançant au rythme des peurs libérées
c’est la forêt des heures les plus sombres
se balançant au rythme des peurs libérées
on y entend le pouls du temps qui s’accélèreponctué par des rafales d’angoisseset tous nos cris emmitouflés
on y entend le pouls du temps qui s’accélère
ponctué par des rafales d’angoisses
et tous nos cris emmitouflés
les yeux hurlent nos yeux sont des animaux
nos yeux sont dans les arbres des animaux qui hurlent
tandis que nous nous taisonsl’oreille collée à la cloison on se ravive on se ravit
on se ravise à la limite des confins
les yeux hurlent
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