. J’ai cherché,
. au nord, au sud,
. à la face de la page
.
. J’ai dressé,
. vers le ciel sans concession,
. fermé les guillemets,
. puis j’ai recouvert d’orages
. là-bas, sous la neige,
. au nord, au sud,
. sous l’écorce du chêne,
. sur les tréteaux du vent..
.
. J’ai lancé,. à la face de la page
. la parole infranchissable,
. ses racines d’oraison..
. J’ai dressé,
. vers le ciel sans concession,
. mes mots ensanglantés,.
. j’ai ouvert les bras,. fermé les guillemets,
. puis j’ai recouvert d’orages
. la tiédeur du langage,
. prié le désert.
. pour qu’il passe plus loin
. de ma peau..
. J’ai semé des paroles. tout au long du silence,
. traversé le sommeil,. renversé les titans, les démons,
. les tyrans..
.
. J’ai aimé l’arbre,. là-bas, sous la neige,
. les récidives de l’aube,.
. les complots de la beauté..
.
. J’ai aimé.
1 commentaire:
Wouah, beau texte !
Vincent le Jardinier
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