Jamais on ne vit les étoiles tomber de fatigue,
jamais on ne les vit pâlir. Elles ne dorment jamais.
Anaïs Nin, La Maison de l’inceste.
jamais on ne les vit pâlir. Elles ne dorment jamais.
Anaïs Nin, La Maison de l’inceste.
Pétri de soi, pétri des autres, pétri du monde et par le monde, on est le pain du jour. Plus il est chaud, plus il est frais. On met la main à la pâte, la patte à l’âme, et on se désigne. On parle de soi, de ses projections, de ce que l’on porte en nous et de ce que l’on reçoit, en accord plus ou moins clair avec ses propres fréquences émises. On se perçoit. On se parle, on se travaille, on se révèle. En toute conscience. On libère les vieilles querelles tenaces, depuis la nuit des temps, jusqu’à l’aube du premier jour. En deçà des discours.
la Sphinge observe la dîme numineuse de l’ensoph
l’œil l’englobe à la dérobée
saisie la dénoue
au point de vue belle avertie
l’adepte adapte l’adoption
Ātman ondule les boucles de Jīva par les cercles d’Ishtar
à la veillée une fée les caresse du regard
l’angiome de la dévotion déchire les us
le consensus chevillard cherra
l’éclat des ardeurs perce les armures
crispées sur un vide les pensées flanchent
les empreintes se délitent sous la souche des temps morts
l’élargie est en jachère
son horizon en fusion
infusée par diffusée pour
un ciel de transition
elle est l’âme de la situation
dont il serait l’esprit par le concours du retour
engage à la maîtrise en gage
le rite échappe aux tirs
il ne suffit pas de singer le signe tracé sur le front du tigre
l’asymétrie a ses détours que seul le ciel connaît
le signet d’un livre d’heures indiquera la page
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