À voix haute est un oiseau
Aux ailes d’encre sonore
Un oiseau cerf
Volant virage
L’î de l’île dérivé
Dans l’averse en promenade
Et sous les chapiteaux fanés
Le printemps pleure tout cru tout nu
Je suis restée seule à lui conter fleurette
Et à nous confluer
Un peu, beaucoup
À tout bout de champ par terre
Je me tue-tête à te rappeler
La piqûre de mes lèvres bon enfant
Au petit bonheur la chance
De t’avoir connu à bon port
Tu fus mon bon entendeur
Au chapeau claque perdu
Au rire migrateur
Sur les bouches motus
Lotus est ton rire de gorge
D’où sort la palombe si lasse
Des syllabes à bic
Pour se frayer un horizon d’âme
Pique et pique et collé gramme
Calligramme à mon chevet
Je me suis recollé un troisième œil
À tue-tête, à tâtons, à l’arrache
Pour déjouer l’ennui chat perché
Billes en tête, mes yeux de poupées
Ne m’auront pas suffi
Je les remets en jeu
À la roulette russe je vois au clair de sol
De mie, de toi de lalala
Un arbre, mon ami, me caresse l’épaule
Je légifère mon bonheur en vers et contre lui
2 commentaires:
Une bougie illumine
Marque de sa cire
Sous le cachet
Faisant foi
Des rayons
Lumineux
Chaleur
De coeurs.
un bijou en sautoir
une mine au boudoir
la cachette se mire
sous la loi d'un soupir
les haillons
immolés
à l'heur
de plaire
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