le signe s’invente

L’indivisible perçant aveugle la dérive de l’expérience vers la terre. D’un tumulte prodigieux j’ai fait notre temps. Il songeait à notre enveloppe en conquérant lorsqu’une parole me chanta le déferlement de la littérature-pensée.

L’étalage de l’expression subit une alchimie, le goût irréparable devient le mot indiscutable. Un rite s’entrouvre pareil à un lac où l’homme, image et silence, harmonise la quiétude de son propre délice. Il confond sa prunelle avec un verbe saison. En haut du mât surgit la nudité plus intuitive que les rues et plus pleine que la rumeur. Cette prédominance du corps se chante à la racine. Et la dépasse.

✩〰〰〰〰〰 texte : Emmanuelle Masini

╰✩╮& Jean Bernard Thomas ╭✩╯
✩〰〰〰〰 illustration : Linked
by Lakhsmita Indira ✩
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the sign invents itself

The acute indivisible blinds the drifting of experience towards the ground. From a huge pandemonium I made our time. As a conqueror it was thinking of our wrap when a speech sang to me the surge of the litterature thinking.

The parade of the utterance suffers an alchemy, the irrecoverable taste becomes an indisputable word. A ritual is half-opening as a lake where the man, image and silence, harmonizes the quietness of his own delight. He confounds his apple of the eye with a seasonal verb. At the top of the mast arises the nudity more intuitive than the streets and fuller than the rumor. This predominance of the body is sung from the root. And beyond.