lundi 29 mars 2010

masques et bergamasques

.
Il n’y a pas d’âge pour être vieux il suffit
D’un regard ou d’un geste qui se détourne et
Donne congé le silence est un puits sans fond

Jean Ristat




accélère la cadence un échange iso
celle qui a vue sur l’ancien monde se dé
montre-moi du regard où nous avons perdu
réponse atout patience brouille ses aiguilles

piste tes ardeurs et réplique à l’aventure
le vieux miroir tendu a perdu tout aplomb
on se vise à travers dans la conjugaison
celle qui a cru voir l’ancien monstre se dé

place offerte criée d’insubordination
masque à la volée au fond d’un puits de nuages
glace aux antipodes de la canicule eue

mais c’est un temps de chien qu’il nous faudra sortir
de la ronde éculée mécanisme grippé
laisse s’enfuir l’amour nous verrons qui nous sommes



dimanche 28 mars 2010

plus-je ?

.


Plus je construis, plus mon voyage est ombragé, et peu à peu je pave mon aventure qui suit.

Marie-Ange H


Plus je pars, plus la nature est immense, et peu à peu je vois ma montagne qui apprécie.

Yolande


Plus je marche, plus le sentier est lumineux, et peu à peu je respire mon arbre qui regarde.

Marie-Odile


Plus je m’intègre, plus la foule est satisfaite, et peu à peu j’accepte ce pays qui me confond.

Sophie Béra


Plus je structure, plus la création est colorée, et peu à peu je réalise mon imagination qui retouche.

Noël Gallorini


Plus je cuis, plus la nourriture est blanchie, et peu à peu je gratine ma courgette.

Mawoussi


Plus je mange, plus ma petite table est devenue couleur nuit, et peu à peu je danse avec ma bouteille, puis je m’amuse seule.

Priscilla Bailly


Plus j’aime, plus la vérité est heureuse, et peu à peu je souris à mon affection qui vit.

Nicole Diaz


Plus je me relaxe, plus le lit est détendu, et peu à peu je masse mon sourire qui dort.

Narjès Hattab


Atelier d’écriture de la Planète des Signes à la bibliothèque Méjanes,
Aix-en-Provence, le 19 janvier 2010, avec le concours de Cultures du Cœur.


incipit/excipit

.


Ô vous, pauvres humains qui n’avez pas l’audace, la fantaisie, ni la moindre créativité pour vous offrir une idée du merveilleux plaisir d’écrire. Vous qui tentez de coucher sur le papier de drôles d’expression, avec des mots malheureux, faute de mieux, des paroles anodines, en sourdine. Vous qui chantez à tue-tête pour essayer d’être entendus par les oiseaux, vous les oubliés du ciel. Dans ce bruissement de voix et de chants d’oiseaux, le muet, sombre et silencieux, chemine entre les arbres. Il arrive soudain sans crier gare et n’est absolument pas étonné. Toujours indifférent, il essaie de ne pas se soucier des autres, ni de s’en souvenir.

Marie-Claire



Si je savais où se trouve comme toujours ce lieu droit… il part où, lieu, dans la vraie réalité ?

Je connais la tristesse brune avec la confusion étendue dans la tête que je perds. Noir.

Nous avons grandeur. On peut réprouver. Vraiment, l’espace de tout ce que je fais va très mal.

Angela



Antoine, ce gros bonhomme qui se hausse de chaussures pointues, ses sourcils de Méphistophélès en bataille, ouvre sa fenêtre et de sa bouche badaude appelle celui qui est en bas. Antoine descend et part aux bras de l’homme aux jeunes éclats de rire.

Tu voulais m’emmener à Sodome. Je suis là mon bébé. J’ai peur. Je sais. Tu me tiens la main, mais… j’ai encore peur. Le noir de tes yeux m’effraie. Ton regard fuit, je bondis, griffes dehors devant l’inconnu. Maintenant, c’est toi qui as peur, de ce que je suis, de ce que je pourrais être : chaîne. Je ne suis pas chaîne, mon amour, je suis feu.

Marie-Ange H



Si j’étais toi, nous ne serions qu’un et parlerions de nous et de l’amour (amitié, amant, amateur), et toi tu serais moi. Soyons brillants, rares, tranchants comme un diamant. Il est difficile de reconstruire, c’est plus facile de tout détruire et de construire quelque chose de neuf. Soyons une coproduction de toi et de moi.

Quoi ? Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que cette lueur ? On va faire un dessin ? Représentons des signes, des mots pour nous.

Genêt



Atelier d’écriture de la Planète des Signes à la bibliothèque Méjanes,
Aix-en-Provence, le 12 janvier 2010, avec le concours de Cultures du Cœur.


près à vie

.
éclipse épisodique sous une langue qui fourche
le passage se fera par la commissure de tes rêves
puisque nous sommes les justes l’heure nous reconnaîtra

ellipse dépressive sous une âme qui flanche
une passion détournée changera les aiguilles
et le sens prendra forme sur ton cadran solaire

ton carquois solitaire n’a plus de munitions
la seule flèche à suivre tu la tiens dans ta main
fichée dans mon cœur
enracinée depuis le tien

élision d’une bouche bée sous une moue écarquillée
une pension à vie est le gage d’un pensum avide
mais l’avis du langage nous engage sans préavis d’expulsion

ex-pulsions communes ont forgé le silence
c’est la grille du ciel qui s’efface à présent
afin que nous regagnions l’espace de notre instance

samedi 27 mars 2010

la ronde du mystère irrésistible

.

IL ÉTAIT UNE FOIS… La Ronde de l’aube Elle et lui

Écrit sur du vent Regards, champagne

Le Temps d’aimer Toi : Celui par qui le scandale arrive

PARLE ! S’ IL TE PLAÎT !

Moi, Le chaman, te rends ta

Liberté DRÔLE

DE

        Dialogue pour

      Pacifier le cœur Le temps de mourir

c’est Tout ce que

        le ciel permet


Marie-Ange H






L’Amour fait le mystère

dans le monde aujourd’hui

Cendrillon SOUS L’ARBRE A fait

son petit mariage arrangé

en AFRIQUE


Fatima B Oran



VIVEZ LE DIABLE AU CORPS sans RÉSISTER

Partez EN FÊTE vers l’irrésistible transe

monumentale envie de MÉTAMORPHOSES

EXPÉRIENCE SACRÉE MODERNE de L’ART initial

HORIZONS DE RÊVE ! UNIQUE INVASION DÉSUNION

Confessions PENDANT LE VOYAGE FESTIVAL sacré d’une icône DE RÊVE

DESTINATIONS l’inaliénable liberté nocturne résister à la tentation

Expérience au retour. SILENCE TONITRUANT

Clés ANGLAISES à la manière romantique

SUR LA PISTE BAROQUE d’un renouveau


Francesca la nomada




Atelier d'écriture de la Planète des Signes à la bibliothèque Méjanes,
Aix-en-Provence, 15 décembre 2009, avec Cultures du Cœur.


vendredi 26 mars 2010

print time

.

le livre est libre le livre libère le livre est liber

« tissu végétal conducteur de sève

qui forme par couches circonvolutives

le cœur de l’arbre » *

ô les feuilles de palmier

volume volumen le rouleau

de volvo je roule ma révolution en évolution

écritoire récris-toi en lettres utopiques d’une écriture cursive

caractères de civilité ligaturés liés reliés

à suivre le cours du texte au fil de l’autre.

tête caput cadelure cadeau

bonne main orientale

c'est l’œil de la lettre qui est encré

et l’encre restée au fond des tailles

se penche sur le berceau de l’imprimerie

chronique du monde à partir de l’origine


______________________________________________

* Philippe Ferrand, bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence.


jeudi 25 mars 2010

mots tus & couche bout su







Motus sur la bête et la belle


Dis-moi le flegme, ne saurais-tu me visiter
Des billets sur l’anatomie de la saillie
Des billets amis ma mie au saut-de-lit
Dis-moi borborygmes, inexpliquées énigmes
De la besogne stricte fétiche
De la besogne calibre irrésistible
Ne me reste plus inaccessible inflexible
Aux prétextes de tes infirmités.


Souffledame

l’hypothèse du continu

.
et par-delà l’étendue dépliée en elle
l’inspire à son aise égal aimant l’aveu nu
du temps qui s’imprime en aile se déployant
embrasé au bûcher de son petit bonheur

ô Pâques ton passage est un chat effilé
volet de l’œil ouvert au sourire lunaire
le murmure du son s’achève en messe basse
au chevet d’un cheval j’ai démasqué le temps

et les pires mânes damnent l’espion du songe
par une allumette écarquillent les outrages
cernés de soufre douleur toute honte bue

nous avons communié par le grain et l’ivraie
et livrés aux mâchoires nous savons le goût
qu’aura pour nos beaux jours l’aura de nos atours

mercredi 24 mars 2010

de la nuit empoignée

.
Feu est son esprit
Feu qui purifie le feu
De ses larmes entières
D’abandon pendu à ses yeux
Goutte à goutte le fruit
L’offrande de l’ampoule
L’ampleur de la main
De lumière perfusée
Les mirages du pouls sous la pierre
Le regard fossile éveillé
Goutte à goutte perfusée de lumière elle est
Ce visange qui se dévore
Jusqu’à l’ombre d’Aleph
La lumière cannibale
Et ses yeux en terre, pensées
Delta des ecchymoses violettes
Aux poignets de la nuit
Fille invalide, elle court à la vision
Avec en bouche le sang christique
Qui mûrit sa passion acharnée
Le sang froid et sur d’hier
Le sang usé, le sang sué, le saint suaire
Dont elle se banda les yeux
Le sang que le corps par amour accomplit
L’étranglement du temps
Par ses propres plaies ouvertes
Le sang relu, rené, refondu comme l’or
À ses lèvres à lui.

Emmanuelle Masini

oui c’est manifeste




À nouveau alerte ma langue
a certes encore quelques aspérités ..
mais elles sont nécessaires.
╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮╭╮
╯╰╯╰╯╰╯╰╯Str+fka ╰╯╰╯╰╯╰╯

lundi 22 mars 2010

ce jour là

.

Elle me donnait la pensée. C’est peut-être cela que j’ai esquivé. Qu’importe pourquoi j’en suis là… aimer cet homme, sa timidité, et une réelle beauté. La maison fait face à un chant alternant. Son village natal parlait à un rendez-vous galant… un jus de pamplemousse, j’attendrai.


Priscilla Bailly


Atelier d'écriture de la Planète des Signes à la bibliothèque Méjanes,
Aix-en-Provence, le 19 janvier 2010, avec le concours de Cultures du Cœur.

dimanche 21 mars 2010

l’objet en question

.
remède comme je le dois
derviche semblable à l’illusion
la trajectoire d’une promesse
bras tendus de cristaux
imagine la fin du milieu par lequel nous vivons
notre œuvre de réalisme change les relations
en phrases tranquilles tombées du ciel avant d’être relâchée
le journal de ma main cousue à tes rêves
est l’ascendant coupable de consolation
la tête de la maison nous réfléchit intérieure
expression superposée des vibrations
embrasure d’une contemplation à bascule
ses cheveux enchâssent les idoles de l’orage
et sur la terre la brume flamboie si nous en mangeons


Emmanuelle Masini &
Jean-Bernard Thomas


mercredi 17 mars 2010

honest hour


to die by her side
or too light by his flight

this is a case of honour
of our honest hour

on the wings of death
with the roots of love

and the king of breath
with his shooting glove

will touch you as a dove

from the deepest part

to the highest art


of your aiming soul


text: Jean Bernard Thomas illustration:
Subterranean by Lakhsmita Indira

lundi 15 mars 2010

à la gloire des rêves

.

C’est bien mentir
que de dire la vérité



La boussole sonore trace la bouche éconduite dans la voie des buanderies. Elle est l’écart des noms volants ou le mépris de toute illusion. Vous resterez dans l’armure des paupières blanchisseuses si je suis le miroir d’un crachat à l’âme sous alarme. Le doge renonce au fruit de ses empires sur les lieux du reflet pour la révérence en larmes.

Il se voûte au soleil de son alexandrin.
Il inspire la tournure de l’ivresse et trébuche au même endroit impatient d’amour. Le recoin de l’œil chante la disgrâce dans son passé à grelots entrebâillés, il endort les insultes trampolines, il est la garantie d’un fossé d’intentions dégriffées. Dans ma gorge un horizon porte sa colombe aux étoiles, il hante mon front buvard à la gloire des rêves. Ce voile ne disparaît qu’aux rives purifiées des lèvres en sueur qui savonnent les oreilles du voyage. Je respire l’arme chaude du jour avec en bouche des coïncidences et des labyrinthes. Ta main augure le silence de la poussière détestable. Elle est le gibier de son théâtre malheureux.


Emmanuelle Masini & Jean-Bernard Thomas


samedi 13 mars 2010

dear… dare !

.

ex-amen

.
les postures épigones s’épuisent en raisons invoquées

l’amour se débraille jusqu’à l’os dézippé tu y lis ton âge au centimètre carré

et délivres ton ange aux sentiments bafoués impulsions éclectiques

à coups de fouet le crin d'arrêt les jarrets écorchés un cycle

tu vas la boucler sainte sécurité

la fée électricité s’entête à palper la musculature de ta pensée

sans tête envisagée tu restes de marbre en suite bergamasque

tombée de base pour passe-pied et haute-contre en passe-droit

tu as les mœurs ventriloques et ta vie bâille au soleil

tandis que s’acharnent les vautours de la bienséance aseptisée

tu demeures intouchable en pâture immature

bien attachée à ta mâture thaumaturge

tu t’égales à tout bout de chant

sans te presser tu déplies les cris de sirènes froissées

et libères leurs extases trop longtemps déplorées

vendredi 12 mars 2010

jouvence elle

.

À l’avenir et quoi qu’il en soit, bon pied, bon œil dans cette situation qui nous préoccupe. De l’huile de coude pour rénover la coiffeuse de mademoiselle Jouvence.
Tous ces petits produits, crayons, pinceaux, poudre de riz, trouveront aisément leur place.

Mama, la gouvernante, l’aidera à tresser ses cheveux de rubans de fleurs roses, sa couleur préférée, et suspendez ensuite ces froufrous, tous ces petits riens qui l’habillent si bien, et ses peignes n’oubliez pas !

Alice, sa sœur, sa complice, ne l’entendit pas de cette oreille. Elle trouva comme à l’accoutumée qu’il valait mieux dire à mademoiselle Jouvence qu’enfin une rénovation de sa chambre était programmée : “Vous vouliez lui faire la surprise, mais vous feriez certainement mieux, oui, de partir sur un projet commun. Prenez le temps, parlez-lui en, demander même à Mama n’est pas superflu. Elle qui l’a élevée connaît son goût. Un avis de plus ne coûte rien. À la fin ce sera réussi. Pensez au sujet.”

Yolande



Atelier d’écriture de la Planète des Signes à la bibliothèque Méjanes,
Aix-en-Provence, le 12 janvier 2010, avec le concours de Cultures du Cœur.


à l’égal

.
On ose aimer encore, on ne veut plus mourir.
Marceline Desbordes-Valmore, Élégies



sa face de sphynx se calfeutre et dorlote

un essaim de papillons sous les paupières


les plus tenaces pensées finissent en poussière


et la lumière cogne aux tempes contemple

écarquille l'accord

éclore

et clore les vieux désaccords

recroquevillés sur une coquille vide

elle passe le pont menant jusqu'à elle

mais c'est tout le décor les acteurs

qui défilent sa vie la défie je m'y fie

allégeance à l'égal nous y voyons clair

jeudi 11 mars 2010

le poème à lèvres

.


E n c o r e..… u n.…. s i g n e .

A r t h u r K e e l t , L e M e r l e .



Au parloir de la pierre

L’aplomb du signe

Équarrit la mer séquelle

Le ventre remous des sirènes

Libère le foutre nacre

Et tangue le lieu du baiser

Le poème à lèvres

L’arrière-signature du dragon pays

Quand les langues bijoux éclatés

Sexes de bouche

Ne perlent plus mot







Emmanuelle Masini


mardi 9 mars 2010

de l’amour à l’heure

.

le retour se fait toujours sur soi

comme l’escargot s’encoquille

et la luciole se brûle les ailes à sa propre lueur

le capitaine barre l’horizon de son regard

il ne sait que dire “oui” il ne sait que dire “non”

________on ne lui connaît pas de “peut-être”

mais la pierre de sa bouche en dit long

à vol d’oiseau ses ardeurs sont des querelles de voisinage

des faïdas qui entament les côtes soliloques

le plus long chemin d’une adhésion

reste lové dans sa caravelle rêveuse

elle s’y emploie du bout du doigt lui ouvre les bras

———————————————————— à l’en pourlécher le cœur

elle remet la musique de l’amour à l’heure


Emmanuelle Masini (italic) & Jean-Bernard Thomas (roman)


l’heure exacte

.
la caresse du vent va agaçant tes che
vœux villes arrimées à tes clefs en chevrons
née de nulle part tu me reviens en visa
j’ai vue sur l’espace étendu de thèse à lit

tes rations tes ratures l’éclat de mon os
tentation primitive vers un avenir
établi en toi pour le meilleur de nous-mêmes
qui s’accroche à son cas s’écorche aux occasions

nous savons bien pourtant que nous avons bon dos
comme nous savonnons la douce inclination
qui nous mène à bon terme le tremplin nous pro

pulse art épouse décuple le couple nous
allons à contre-vent tout au devant de toutes
nos avances fixent l’heure du rendez-vous

dimanche 7 mars 2010

dés en bulles

.
I


Présence

La bulle transparente, enchâssée dans le noir, vibre d’une attente souple et feutrée

La voix se pose, s’immisce, pénétrante

Les corps résonnent

Le son se répand, sarabande exigeante

L’influx trouve sa voie, donne vie au mouvement, en un murmure incessant,

Ponctué de points d’équilibre,

Rythmé par le souffle des danseurs.




II


La bulle d’azur que mon souffle agrandit

Victor Hugo


Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles… écout(e)(s)(ons)(ez)(ent)……

Jambes musclées, nues

Port de tête

Mains et bras

Tension, attention, sensation

Dansons

Regards, sourires en mouvement

Devant, derrière, pliés

Des corps, des paroles et des sons

Intégration rapide

Recommencer

Étirer, détendre

……. le nombril tire le genou………





Marie
Odile





Atelier d'écriture de la Planète des Signes au Pavillon Noir (Ballet Preljocaj),
Aix-en-Provence,
le 16 février 2010, .avec le concours de Cultures du Cœur.

je t'en voulais long

.
Un sultan colin.

Internet est un amour laborieux que vous écrirez sur la fille. Je confiais que mon amie a les yeux chauds sur le Dieu Internet. Internet vous aidera a recevoir les souhaits que la famille espère trouver, vous trouver. Je vous souhaite amélioré. J'espère aussi beaucoup, j'espère beaucoup de votre lettre, moi j'espère moi, j'espère m'espérer longtemps. Maintenant je prépare la rencontre. Je pourrai ici peu. Je m'arrêterai, et je vous écrirai. Puisque je crois que j'm'.

Je blonde. Bien mince. Mes photos dans cette adresse, probablement avec l'agréable nourriture de l'amour, mais le sort aime l'impatience de l'homme électronique. L'homme rêve, l'homme au sort digne, l'homme aux conflits bleus.

Et je peux envoyer ma lettre à votre vous, vous qui écrivez sur je. La modeste réponse n'aime pas la connaissance de l'heureuse humeur. Je ne voulais pas faire courrier mais faire cela et cela. La lettre ne se décidait pas sur cela et c'est sur cela que j'attendrai sur eux. Et ils se mariaient probablement.

À plus sur moi me suivant avec plus de je : perepelka341@lavabit.com

Mon jour chez vous, Veronika.