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Ce qui survient ne prévient pas, même provenant le plus souvent du souvenir le plus fréquent. Ce qui survient advient et revient à ce qui le fonde. C’est donc un retour à l’avenir, dans le sens qu’il lui suffit d’être à venir tout en étant déjà venu de là d’où il provient. Ce qui survient ne se souvient plus de rien, il va comme il vient, lui convient, lui revient. Alors il se souvient.
Ce qui survient arrive, ce qui revient arrive aussi. Entre les deux rives le cours du temps présent s’arrête dans son itération perpétuellement renouvelée. Un départ se boucle entre deux arrivées.
il aurait fallu partir pour te revenir à l’heure inédite
il aurait fallu te dire ce que tu as toujours su
il aurait fallu me dire ce que tu as toujours tu
il aurait fallu s’évanouir dans un bouquet de souvenirs arrosés d’oubli
il aurait fallu revenir pour retenir la leçon du temps perdu
En croyant se contenir l’on n’obtient plus qu’un certain maintien qui ne nous convient pas plus qu’une distance à entretenir entre soi-même et ce que nous avons élu (ce qui revient à une déconvenue).
sans se souhaiter la bienvenue
on l’a gardée en retenue
parvenir à tes faims
pour subvenir à nos besoins
tu me reviens
je ne suis rien
je viens à toi
tu me retiens
et je suis tien
.Tenir en joue c’est détenir quelque vérité sans en tirer la moindre conclusion.
.C’est savoir se ressouvenir en s’interdisant d’intervenir.
.C’est s’en tenir à une certaine tenue.
.C’est savoir se ressouvenir en s’interdisant d’intervenir.
.C’est s’en tenir à une certaine tenue.
Qui revient de loin ?
L’escorte des monstres précipitée dans le ravin.
Qui revient de loin
pour retourner la terre engloutie sous la mer ?
Les amants infatigables chasseurs de trésors.
remonte sa nature.
nous en sommes revenus
de tout
de tous
de nous
nous nous sommes revus
donné rendez-vous
nous nous sommes retenus
il ne tenait qu’à nous
nous nous sommes revenus