dimanche 26 juin 2011

nature d’offrir

Celui

qui touche le mystère et écrit le ciel est une fenêtre d’eau où entre le rêve englouti des distractions. S’il est une fenêtre d’eau, la source murmurante ne l’effacera pas.; il entretiendra le visage du possible.


  н т      Ⓥⓘɳ©ҽɳⓣ Ⓛҽ ʝᴬⓡÐⓘɳⓘҽⓡ


Celui qui touche les étoiles et écrit le monde est un rire d’eau. S’il est un rire d’eau, la source murmurante ne l’éloignera pas et il découvrira le temps lecteur.

Celui qui touche sa dépouille et écrit la vie est aussi une fenêtre d’eau. S’il est une fenêtre d’eau, la source murmurante connaîtra l’émerveillement et il entretiendra l’échelle patiente de la douceur.

Quand l’échelle patiente de la douceur fut appelée, elle a chanté des silences. Lorsque la pensée secrète est adorée, elle devient le désir des miroirs. Elle enrobe profondément et n’épuise aucune langue.

jeudi 23 juin 2011

à perte de magie

de notes
littéraires
poétiques
psychologiques
physiologiques
magiques
magiques surtout
magiques d’abord
et par-dessus tout


A n t o n i n _ A r t a u d , 
50 dessins pour assassiner la magie. 


н т      ɱƟŋα ⓣɧƟɱας

т ⓔ ✖ т     ēļiςε & ʝεαŋ 



Depuis bien longtemps, comme une folle solution, sa peau cherche la fatigue dans les fourrés de bleu pur. Un sourire devine la réalité. Mes songes ne déchiffrent personne sous les couvertures vraies de la chanson du loup amoureux entre deux doigts de surprise.  Négligemment appuyée, une idée en tête agit en éclats dépliés à la lumière de l’âme. Sa parole douce était revenue. Un gouffre entretenu comme on donne la vérité à l’amour. Les larmes en fait infinies de sensations s’enfoncent par la porte transparente dans la forêt de l’histoire.

vendredi 17 juin 2011

une leçon de secours

ⓟ卄☼ⓣ☼ .. Ⓥⓘɳ©ҽɳⓣ Ⓛҽ ʝᴬⓡÐⓘɳⓘҽⓡ

 comme un 
 cocon d’ignorance 

sans jamais 
se confondre 
avec le siècle nerveux
  
 comme les ombres 
 de votre absence  .d’odeur 





la chair de tes rêves 
abandonne 
ses lunettes noires




cette éclipse assise me convient
traversée d’impatience avec pour compagnie le rire du tonnerre




j’entends les choses qui nous arrivent immobiles
les anges nous instruisent la langue des saisons
en célébrant le monde des mots hors de tes larmes 
de cire qu’absorbe notre silence buvard

samedi 11 juin 2011

révision du cœur

Quelle absence contemples-tu ? 
Rabindranath Tagore, L’Offrande lyrique. 
 
à Joël



. l’homme se tint là
. veillant sur des ruines qui furent toute une carrière
. sur le point de fuite il passa la tête
. l’enfance battit en retraite la mélancolie
. sa mère la mort une vie nouvelle
. l’amour entrevu le passé passion
. les points d’un bâti cousu de f.il d’or
. l’émulsion qui lâche des pulsions qui fâchent
. l’innocence réconciliée au ciel
. un air emprunté d’une colère rend cœur
. se montre du doigt l’empreinte des autres
. l’emprise du pur
. la satisfaction tout de même
. le futur à grands traits
. le présent avantage la force de l’âge
. une enquête minute
. les fouilles de l’histoire personnelle commune
. à rétablir le droit du don et de l’offrande 
. l’azur s’est couché en lui à seule fin d’horizon  
 

jeudi 9 juin 2011

connaissance par les chemins

  
  н т     ɱƟŋα ⓣɧƟɱας                      т ⓔ ✖ т     ɱαяiεŋ & ʝεαŋ



mon être dans les arbres 
égaré au profond de ton jardin
parfois oublie la feuille


son rire jour après jour
vous raconte une poignée
d’étoiles languissantes