jeudi 21 juin 2018

écholalie du silence éclos





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    un chant déchire 
la coquille de l’écho 


prélève au ciel quelques gouttelettes 
de sang


éclaboussant
le champ
de nos visions tronquées


pour élever
les cœurs
aux niveaux encensés


    de nos aspirations parsemées en silence




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       Fabienne Passament & Jean Bernard Thomas                   

lundi 4 juin 2018

vestiges/vertiges



 J’accepte de fuir l’angle qui m’épargnait gifles et vent.

Jaccepte de passer le temps qui me sépare de lautre angle de fuite à en négocier le suspens, 

rêve de peu / brise de rien,

face à main / vaine ivresse.


Le vent enfin ne peut plus glisser sous mon col.


Dix ans ont passé.



⤷◯ ̥̐ ◦⃝ ⃝◦ ̥̥̥̥̥̐̐̐̐̐  ⃝⃝ ⃝◯
    ⃝⃝  ◦ ̥̥̥̥̥̐̐̐̐̐    ⃝✩ ̥̐ ◯◦╯



   Remonter le temps…
   au fil givré qui fait les poupées
   et défile les lâchetés…

   Des perles, des visages
L’oubli
                                                De face

Haruko Ichikawal, L’Ère des cristaux (Hōseki no Kuni).

 
défilé de poupées bribes d’identité 

 des perles aux cristaux paroles en morceaux 
 mue des souvenirs 
 l’oubli apporte sa touche icône idoine 
 cristallisation des fractales 
 puzzle tactile fidèle à même la peau 
 la mémoire en pièces efface l’instant de trop 
 quand le silence nous dévisage 

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Satoshi Kon, Perfect BluePaprika.       


   La nuque dessine, fantôme, l’oblique
où se brisent et le vide et le nu…

   La marionnette serre, atome,
la toile d’envies où se noue, vertige,
ce qui résiste à laube et à la nuit…

Ryutaro Nakamura,
   Signe figé des stries
qui vectorisent
les lignes que fuit, crissement, le vestige
d’un être-là…

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   Philippe Maïsetti  & Jean Bernard Thomas  
              sources : ici et être , , , 

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