mercredi 22 octobre 2014

l’espace d’un instant


La main s’arrête, reprend :
« Si vous n’arrivez pas à leur expliquer, laissez-les inventer. »
Il pose la plume, la reprend encore :
« Ne regrettez rien, rien, faites taire toute douleur, ne comprenez rien,
dites-vous que vous serez alors au plus près de » – la main se 
lève,
reprend, écrit : « l’intelligence ».


 _____Marguerite
 Duras__. . . L’amour ........
             .....



 les papillons de nuit jouent à cache-cache entre deux éclipses 

                       la poudre d’escampette issue des ailes aux yeux fuyants
    .   .   .     et la mélancolie prend sa revanche sur l’arrogance 


 ....un....souffle....neuf....affirme....les....fondations....du....ciel
.......................la....frondaison....du....temps....coulé....dans....les....statues.......................................................................
 qu’un geste bref esquisse
 à portée d’automates
figés
dans la redite aux boucles balbutiantes          


                                   et   l  filet   ploie   sous   la   charge   lumineuse
elle mange ses mailles    ronge les entrailles     les transmute
   active   des   organes   latents  
                                          fait éclore d’innombrables oasis sous la paupière du rêve       
. .q u i   n o u s   o u v r e          l  ’  e  s  p  a  c  e     d  ’  u  n     i  n  s  t  a  n  t
                     éclipse de l’oubli               dun monde qui nest plus 

à lautre
     en cours dinvention
..                                      
. les identités se mêlent
pullulent
 débordent d’intentions
.                                      
fleurissent
dépassent le rêve en cours
 l ’ a b o l i s s e n t

                      il germe sous nos pas pour nous porter aux nues
        la racine de vie couvée par une main
que lautre caresse à dessein
lespoir
 les papillons de nuit ont perdu leur temps 
 délogé de la ronde                    précipité de soupirs
                     corps soluble                    de problèmes qui ne le sont pas
    .   .   .   . ils traversent la lumière vitrée 
       lemportent   .   .   .   la déposent sur tes lèvres  


...............tu....goûtes....le....sel....de....la....lumière....dans....ton....sommeil
.et....lassimiles....au....réveil..........................................................





vient le jour où les papillons de nuit se cachent.
d e   l  a u t r   c ô t é   d   s o l e i l 

ils l’attisent de leurs ailes en feu
                     bûcher des songes                                        les empêchent  
                                         d’être mensonges   
  


à chaque battement d’ailes 
un songe enflamme l’air

le filet d’air que tu exhales exulte
         s’exalte                
défait les mailles du mystère

dimanche 13 juillet 2014

le temps d’un entrechat



.La tête du chat, relais de la chance jusquà l’atterrissage aux confins 
.du monde. Je m’élance, ma respiration s’apaise, s’est estompée sous la forme 
.d’un objet. Il n’est pas question de rester dans un puits, le chat ne ment pas, 
.même s’il navigue entre les reprises, traces éternelles de chambres doubles 
.sur le territoire de toutes les nuits.

 ___________________________________  .Daccord, je relis une image cinématographique 
de bout en bout.
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.Il 
.était 
.écrit hier les raisons de son visage, le sentiment de mentir, 
.ma réponse silencieuse avec cette pluie entre nos deux ombres.




Peut-être avions-nous besoin de dormir en aval du lac,                          __________ 
dexplorer d’autres songes dans la claire lumière quand vient l’été.                  
.   _______________________________________________________________________________________ 


.La lumière était restée libre à l’intérieur d’un modeste. espace .compris 
.par cette image qui reflétait une flambée calme dans le contour des arbres.

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.Je me suis couvert d’une réalité en pente douce au milieu du jardin nocturne 
.de ses rêveries. Le soleil monte à mi-trajet, tu l’entends ne plus penser 
.à rien, procéder à un échange, il ne te demande rien. Peut-être d’ailleurs 
.nous a-t-il fallu l’abandonner sur le chemin minéral des mauvaises intentions 
.et des idées pénibles.

. Tu lis son corps dans mes yeux .au prix d’une analyse.
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Un moment le feu ébranle un tant soit peu de gentillesse, comme une trace endormie quil prononce en te regardant.






.Nous avons partagé le voyage de notre souffle quelle que soit la façon dont 
.on peut éprouver la profondeur dune bouffée d’air pour la correspondance 
.des distances blotties en silence au creux de notre poitrine à fleur de peau
en clignant des paupières tout au long de cette image.    ________________________________________