. J’ai aspiré ma vie mon jardin inaccessible du désert au désert des rêves ensablés au sable rêvé, en insultant l’absence de bleu dans les étoiles ces moisissures de l’âme,
en refusant le message des nuits et les réponses de l’aube, la vérité des parchemins et les transes lumineuses, en rejetant la terre des origines entrevue dans la mémoire des vieux en refusant la pluie venue d’ailleurs.
Où se cache le ciel ?
J’ai cheminé au désert du désert, yeux rougis par l’embellie blanche, paupières closes sur l’infini.
En tombant, ma main caressa pour la première fois la pierre, et les signes gravés de l’éternité.
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