Pages

mercredi 27 janvier 2010

se créent

_

Il écarte les mâchoires du grand invertébré


La fatigue lâche prise

Et je sors de ses crans d'arrêt

Mot indemne Amour sur le trône érigé de sa parole

Je ne revête plus que le blanc de ses nuits

Relais, sceptres, suites magiques de mots

Sceaux des astres à faire sauter

Sous son poing obscur je ne suis plus humaine

Je suis matière de poème qui se laisse réinventer

Et tandis qu'il passe à ma gorge le nœud coulant de l'infini

Tomber d'amour comme un je t'aime

En éveil dans la nef dont on a le secret.


╭✩╮
Em
ma
nu
✩╯ el ╭✩
le ✩╯
Ma
si
ni
╰✩╯

2 commentaires:

  1. Merci d'avoir publié cette poésie, Jean, et tous ces liens lèvent les attaches engourdies de mes poèmes qui s'élèvent, dirigeables, vers le mur du son.

    :-*


    Emmanuelle

    RépondreSupprimer
  2. je t'en prie chère aima
    la Planète est 13 honorée
    de te recevoir depuis Marseille
    port d'attache à la ligne
    de flottaison 〰〰〰〰☼〰〰〰

    RépondreSupprimer