dimanche 26 juin 2016

soupirs de l’absolu


. qui sait vivre ? 

 il est mort   
 après quoi court-il ? 




là-bas,

une autre raison de se lever tôt 

........ pour aller où ?  la liberté consciente d’un jour de silence 

..
. à quoi pense-t-il ? 


 se répandre dans l’existence   comment le pourrait-il ?
 en imaginant 
 la dimension d’une certitude  



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. c’est quoi la fin ? 





une coulée de chaleur envers les mystères de l’univers 



 c’est qui ce type ? 





 la manifestation révélée 
 de ton regard secret      _______________________


samedi 18 juin 2016

presque ailleurs

tout poème remue lerreur silencieuse 
et les hauteurs l’entendent



il éprouve 
la respiration 
du vent 
qui traverse les maladresses 
de la vie

fait bouger 
la pierre aimante couvée par les deux sexes

guide les peines perdues vers leur diminution

accentue les voyelles du temps

fouille les fondations 
des consonnes de la passion

et sattarde au passage de la comète originelle 
qui vibre au centre de nos trajectoires 
pour éclairer le voyage tramé sous lécorce 
où se dessinent les tournants 
de lavenir en fleurs


tout poème 
voit sévaporer les attitudes 
en altitude

dans chaque ombre germe 
un ange

chaque corps devient espace



et dans les plis de chaque nuit une fête jaillit

sur les eaux lisses de la lumière
animages bangyourart.com


mercredi 8 juin 2016

les très riches heures d’une vie sensationnelle




       


 Beck, Wow (direction Jimmy Turrell, art direction Jimmy Turrell & Braulio Amado, animation + additional art Antonio Vincentini). Animages bangyourart.com.



à la limite mécanique des reflets tacites s’enflamment les murs du mystère et la colère invoque les quatre coins du ciel dans un mouchoir de poème


alors les nuages s’arrêtent pour secouer les rêves incandescents que la lumière de l’avenir répète sous l’orage qui anime ton corps


et quand la fontaine de l’amour déverse des fantômes cachetés devant les yeux de l’étonnement une seule lettre suffit pour bercer tous les mots jamais appris





elle s’élève sur les plages d’incendie où tu t’endors


érige l’arche qui s’enroule sur le parvis silencieux


arrive sous le portique de l’océan des inquiétudes


remonte le temps frappé de peur


et bientôt se couche au beau milieu des épaves apaisées d’invocations encore vivantes



d’autres viendront quand même répondre aux questions formulées par un langage que tu t’apprêtes à inventer



à la tombée du jour tu te rattrapes à travers un souvenir


la transparence de ton visage fait pâlir le soleil au bord de l’abîme


l’horloge s’est arrêtée dans un monde immortel


mercredi 1 juin 2016

à portée de main


sous la paupière entrouverte de l’eau dormante scintillent les souvenirs d’une enfance nue à racoler les rêves d’un puzzle amoureux se mêlent les pièces éparses échappées des mains du désir

 




les relations
sont une route de sortie


l’époque apparaît
dans les lumières
de l’anonymat 
hors du commun







une seule volonté portée par un intense désir
de nature organise les sous-bois des histoires touchantes
qui pourront sauver la vie connue au-delà du mur hostile
sur le point d’éclater


les bourgeons du plaisir n’ont que faire des racines malheureuses 
soutenant le décor du devoir d’autant plus solide qu’approche 
l’imminence effervescente éclaboussant de joie                                                              
                                                           
un arc-en-ciel s’évade des pensées ramassées en brouillard
par le truchement d’un sourire fugace





animages   ► bangyourart.com


les étamines phosphorescentes du vent caressent les ruines mélancoliques où se logent
les larmes délavées
de nos constellations enfantines