mercredi 25 février 2015

le piano peut attendre



                
                                              
  
 






. mon corps à marée basse ouvrira le désir .
. d’une vague l’écume dépose ma robe .
. tissée de soupirs .

. au revers est cousu le nom de mon amour .
. sous la peau musicale un silence éblouit .
. le chant des caresses .

. as-tu pêché mon cœur dans tes filets d’orgueil .
. cueilli mes vêtements pour hisser la grand-voile .
. à portée de souffle .

. je suis la vigie de tes élans et ton ancre .
. le clavier de ton rire aux beaux yeux du soleil .
. ton île déserte .

. les oiseaux de la mer n’ont qu’à bien se tenir .
. sur notre partition ponctuée de promesses .
. une clef de femme .

. le piano peut attendre où se posent tes mains .
. les courbes de tes aveux à petites touches .
. m’ont exécutée .

1 commentaire:

Unknown a dit…

Salut Jean Bernard,

c'est valérie gannon... !

Comment vas tu ?

Je trouve toujours tes écrits passionnants.

Voici mon poème :

VESPERANCES

Vagues d'algues brunes
pousse au sang.

Gerfauts foudroyés par l'éclair d'un fer de lance bleu métallisé.

En retour la carbonise, l'aluminium par la rage
de son regard bleu acier devenu orage.

L'aimée rance d'Homère

Aider l'être aimé à vous quitter.

L'être honni à vous haïr.

Nous jouons nos têtes aux dés
Nous jouons nos coeurs aux cartes
Nous jouons nos sexes à la roulette
Nous jouons nos veines à la déveine
Nous jouons nos croyances à la décrue
Nous jouons nos esprits à la dérive
Nous jouons nos cons au tréfond.

J'avais repéré un mâle que je tentais d'arraisonner
lorsque d'un geste irraisonné
il compose un numéro sur son e-mail.

Souvenir du prodigieux prodigue au berceau familial
Mise-à-sac du sacrement.

Valérie Gannon (juin 2014)

Commentaires bienvenus sur valeriegannon642@gmail.com

Merci et à bientôt.