jeudi 20 octobre 2011

l’être

à             ēļiςε
 
à tes pieds les étoiles ouvrent le champ 
steppe à tes pas 
bâille le chant bée

et les veinules de l’ample lampe lune 
d’où palpite une plénitude 
se dessinent au cœur du serment

ta mine diffuse radieuse
l’assurance profonde 
de qui réchappe à l’escarpé 
d’une carrière accidentée

phare t’est témoin du choc paré 
albâtre au soin ego est lent

ta pierre vibre au centre de l’espace affine

lui vole le temps qu’il t’aura fallu 
pour oindre tes épaules d’étoiles en étole 
et faire le deuil des amours disparues 
dans une foule de foulards


p н ๏ т ๏ §   ►   M o n a   T h o m a s

c’est
la constellation 
de toutes 
tes histoires 
offertes 
sur un plateau 
à tes saints 
yeux de lumière 
sur le qui-vive

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