vendredi 30 septembre 2011

la pesée des songes

estampe   Anne Carpena.



.Dans le pays 
.où les hommes  
.ont toujours 
.raison, 
.les fleurs  
.ne s’épanouissent 
.pas au printemps.



Yehouda Amichaï.
 

Au théâtre des cœurs, elle tient le fil de ses propres peurs rongées à l’acide. Elle tend toujours au temps qui se défile. Défie le grave, légère l’imprime. Exprime la pesée des âmes fortes. Se love à l’eau face aux brûlures. Fleurit tumeur en ses humeurs. Épouse la nuit, s’accouple à son envers dédale. S’épanouit, déflagre. Et, sur la pointe des envies, tire le rideau de ses fantasmes pour caresser l’œil unique d’un sexe en pleine tête jusqu’à réincarner l’amour.

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