samedi 6 août 2011

univers de contact

. pour Anaïs . . .


Comme tu m’observais à travers tes paupières j’ai senti ton cœur battre à l’unisson du mien et les larmes discrètes qui perlèrent de tes visions commandèrent au ciel d’adoucir la bêtise humaine. Le miracle se produisit lorsque tu ouvris les yeux sur moi qui te contemplais depuis toujours.: l’esquisse de ton sourire, non pas de politesse mais de la plus ténue et en même temps la plus intense bonté, m’embrassa sur-le-champ pour me rendre entièrement à l’immensité de l’univers. Ce fut là notre première véritable rencontre et cet instant est mon refuge et cet instant est l’atome de mon éternité en toi telle une étreinte qui nous attendait patiemment du jour au lendemain une nuit ensoleillée par ta présence. Cette matière brute fut merveilleuse parce que cette même matière dont tu es constituée s’y reconnut. Parce qu’il ne s’agit pas de matière mais d’une vibration, une certaine fréquence, un croisement d’ondes qui dessinent l’illusion de la matière. La matière est là, la matière n’est plus, mais la fréquence persiste. Elle règne. Et cette douceur que tu devinas, tu me la confirmas. Plus qu’un espoir, une certitude. Cette grâce que tu m’accordas est un état brut de la matière dont sont faits nos cœurs.; la même, comme l’a écrit Reverdy, que celle du soleil. Dont nous sommes issue de douceur, comme on dit sortie de secours.


  
. . . .P . . H . . O . . T . . O .  .  . . . : .  .  . . . V . . I . . N . . C . . E . . N . . T .  .  . . . L . . E .  .  . . . J . . A . . R . . D . . I . . N . . I . . E . .R. . . .

Là ni le soleil ne brille, ni la lune, ni les étoiles, ni ces éclairs flamboyants, ni ce feu.; ce monde tout entier ne brille que par sa seule lumière. __. . . Upanishads .
 


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que puis-je dire sinon bravo ! Texte magnifique surtout quand je te connais ! Tu m'épateras toujours avec ta façon de dire (ou écrire?) les choses si belles de la vie !
Nicole