vendredi 1 juillet 2011

prière à la nature

ⓟ卄☼ⓣ☼ .. ɱƟŋα ⓣɧƟɱας
Lorsque j’écoute le bruit du bruit, le bruit mélodieux, le bruit de la musique, semblable à un rugissement féroce qui s’élève pour briser les murs et rendre la liberté aux chaînes enchaînées, déchaînées de l’âme, lorsque tout renaît de mille couleurs en bourgeons de petites peaux, je tends les mains vers la Lumière.

Lorsque la vague fragile descend du ciel et se joint aux clairs de lune, eau claire de la Terre, pour prolonger le jour jusqu’à n’en plus finir, à en suer de sueurs d’amour, à suer des rayons au soleil de la joie, je tends les mains vers la Lumière.

Lorsque les feuilles d’automne tombent des portes-manteaux jaune orangé et glissent sur les chemins dessinés au crayon par le souffle du vent, gommés par la mécanique des Hommes, que le froid tente mais sans jamais résister, je tends les mains vers la Lumière.

Lorsque le grand manteau blanc nous habille de sa tendresse et découvre sa chaleur protectrice en s’ouvrant sur la route que personne ne prend jamais, tracée de rêves, de voix chaudes et de présents à offrir à la nuit tombée, je tends les mains vers la Lumière.

Lorsqu’au seuil des vices, l’ivresse transportée me ramène à la voie du juste, heures graves vêtues d’abnégation, de chair, d’altruisme à l’ego, pour rythmer les saisons au pas parfois si monotone, je tends les mains vers la Lumière.

Ô Vie,  Ô Nature
Prière gorgée de tendresse
Prend mes mains qui s’ouvrent à toi
Et régale-moi de Lumière !


  .ɱαяiεŋ.
☞  Ğμįŀŀē 
н т   .. Ⓥⓘɳ©ҽɳⓣ Ⓛҽ ʝᴬⓡÐⓘɳⓘҽⓡ

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vraiment j'aime beaucoup ce texte ! Une magnifique ôde à la lumière. Très beau.