vendredi 8 juillet 2011

la patience du fossile

  
consomption des orages sous peau grêle fruits de fièvres en bride

comme sur les chaussures des filles aux pieds nus dont on baise les chevilles

à genoux dans les flaques roule un soleil décapité aux pensées trempées d’humilité

sa voix enfle dans le sang de son pénis

et avec lui elle déchire le passage dans ta bouche

le même que la petite fente entre tes jambes

le mystère coule de source

à contre-courant des évidences je fais l’affreux la fraie

la grande fraie des ventres frottés les uns contre les autres comme des pierres brûlantes pour faire couler le sang blanc du fossile

sur tes seins a pilé le dieu Pan

il a perdu la face il a posé son masque psychanalyste

et ça finit par liste comme la liste des courses des névroses des mille et une façons de se tuer en avalant l’horizon

par exemple il a juste suffi de se montrer

.estampe. Anne Carpena texte .Dominique Sampiero & Jean Bernard Thomas.

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