dimanche 3 juillet 2011

du corps texte au vortex

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je me souviens
de l’un de ces Jeudis de l’Oulipo

qui se tenaient jadis à la Halle Saint-Pierre durant lequel

Jacques Roubaud avait dit que les coupoles du Sacré-Cœur lui faisaient
penser à des tétines auxquelles les anges venaient tendre leurs lèvres
––––  à moins que ce ne fussent leurs rêves  ––––
 
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н т      ɱƟŋα ⓣɧƟɱας

l’échelle centaure polatouche l’aubier
et le soleil levant passe du rouge au bleu
un appel d’air caresse le vert hors-champ
retour à mon amour départ la contre-allée
sourire du raphia dénoué
la gratitude d’une morte amoureuse
nous souffle le sillage sur la peau future
nos lendemains frissonnent
âne ton art glane à tout hasard
ce qui ne se fait pas au fruit non prélevé
pépite de gravité
gravite précipitée
la fleur pousse sa pierre à l’instant descellée
phalène témoin du vide entre les signes
année-lumière de l’été
l’habit photon me revêt
à la vitesse grand vais

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très beau texte, magnifique photo. Le cheval semble s'envoler vers les cieux