mardi 5 avril 2011

… serpents en flammes

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À moi. L’histoire d’une de mes folies.
 
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.

J’aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires.; la littérature démodée, latin d’église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.

 
Arthur Rimbaud, Délires II, Alchimie du verbe, Une saison en enfer.
 



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