samedi 12 février 2011

le damier des ardeurs

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Ferme les yeux au jour
et ouvre-les aux étoiles,
tu trouveras le sommeil.


. . . . A . . . P . . . T . . . S . . . I . . . O . . . M . . . .


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Une page sur deux et il n’y a plus de livre. Entre l’index et la paume sombre un continent. Les cris se volatilisent avant l’impact, les vitres restent intactes, les écolâtres revêtent des ampleurs percluses, une griffure dans le dos, une morsure au cou, quelques stigmates feront l’affaire, la débrouille, les magouilles, le magot, les ragots, l’argile languide de la fatigue, tout s’apaise.
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Dans la nuit
quand la terre des mains se fige
nous nous aimons.


La réponse qui se pose
ouvre-t-elle les larmes ?



Les caresses sont des brindilles où les hommes s’allongent, s’offrent, c’est l’image en laquelle toutes les femmes trouvent une cause frémissante et désespérée, un chant de peau élémentaire et attentif.

Alors, cette absolue fleur amnésique, à laquelle la lumière étrange de vos plaintes évoque la ruine des miroirs et leurs sentiments languissants, trace sa chirurgie incompréhensible sur une substance innocente et prononce les expériences du plaisir.

Ainsi avons-nous adoré la richesse de la vie, afin que les rideaux s’affalent devant l’amour. De pures souffrances, qui savaient peut-être que la voie les entraînerait, se viseraient dans leurs poèmes et s’y cacheraient. La nuit s’adapterait et redresserait aux vents ce qui s’en écarterait. Le supplice, en s’égarant contre le vide, obtiendrait des beautés naufragées dans la poudre de leur culte. Les servages, au matin, cueilleraient certaines des renommées contemplées dans leur folie de sevrage. Et la tendresse et la colère mutileraient leurs lendemains en masquant les traits de la même question.


Dans .le .silence
de leurs parcelles
les .mots .relieraient
l’espace .et les ailes.


. P . H O . T . O . S .  . : .  . V . I . N . C . E . N . T .  . L . E .  .  J . A . R . D . I . N . I . E . R .
. P . H O . T . O . S .  . : .  . V . I . N . C . E . N . T .  . L . E .  .  J . A . R . D . I . N . I . E . R .
. P . H O . T . O . S .  . : .  . V . I . N . C . E . N . T .  . L . E .  .  J . A . R . D . I . N . I . E . R .
 

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