lundi 28 février 2011

jamais liens sans l’autre


vertige éboulis la grêle frêle arithmétique de cœurs fléchés les sentiers du songe s’emberlificotent dans leurs bas-côtés vestige aboli crécerelle indigne d’un insigne honneur lui fit horreur éclipse avouée à l’occulte lumière désastre fragments de sueur la mort en partage suaire de la peur photosynthétique les glyphes de leurs nuits n’ont retenu que l’ombre de la lumière du monde segments fossiles de courtes vues épitaphes de l’ultime bévue les pleureuses ont pour coutume d’aimer leur métier  tourbe brûle éventre sa terre noire moirée de risées irisées l’alchimie d’un cygne parle acheminée troubles inventés n’ont pour raison que de se désister signaux de fumée panoplie de signes calcinée brasier de soleils au cœur raturé par la pointe rouge énamourée des bons baisers du ciel le plan indique un rendez-vous déjà dépassé l’embrasure d’une portée déjoue les mélos se joue détour mélodique jeté halo le présent abdique l’opportunité d’un passé ressassé avant d’accéder à sa verticalité la rythmique des cœurs fléchés défibrille la grille de l’aube et s’adonne au  vertige
.estampes : Bernard Remusat.

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