vendredi 3 décembre 2010

l’appel de la forêt

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Mais du malheur même naquit notre insatiable, notre funeste, notre étonnant amour.
Et de cet amour le seul bonheur que puissent connaître deux cœurs insatiables comme les nôtres.


Robert Desnos, Siramour.








la frontière ambiguë encadrée d’une main ferme
les phasmes éphémères du phantasme plastique
un glissement sous tes reins
je reprends le dessus
je ne comprends pas toujours cette langue qui claque
et ces glyphes qui griffent

ton visage pourtant si doux
d’un mouvement de bascule je le retransfigure
une fois encore repue de ton festin si grave
à l’austérité chirurgicale

l’oiseleur lucide étoffe son maillage combustible
le polissage de l’approche
au parangon du caractère qui chasse
afin de mieux l’entendre
l’esprit de cet ange qui se déploie en toi
et nous tient au quotidien
du miracle que nous sommes

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