dimanche 24 octobre 2010

recul rééditerait

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Et viens-t’en donc puisque je t’aime
Je le chante sur tous les tons
Ciel nuageux la nuit est blême
La lune chemine à tâtons
Une abeille sur de la crème


Guillaume Apollinaire, Rêverie sur ta venue.




L’orientation bouleversante de mon ivresse
Où Ruy Blas balayait la rime

Des marais bleus sous les saules

Bercés d’impatience et de maladresse


J’irai aux limbes lier le mage

Du joug amoureux vide d’âme

Ce soir est mauve mesdames

Je jubile de votre âge


Je bois l’apaisant de l’oubli

Comme le mal du souvenir

Le long de vos bas ma main

Quand je baise votre sein



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───── Tristan







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Pourquoi sont-ils tristes ?
Parce que l’amour les suit.


Pourquoi nos regards le cherchent ?

Parce que leurs couleurs dégoulinent.


Où se cachent les bulletins de salaire ?

Dans les yeux pleins de sueur.


Comment fuit-on les souvenirs de ces heures ?

En faisant des provisions de soupirs.


Comment ressemble-t-on à une image ?

En claquant des dents.


Quand saura-t-elle qu’elle porte la vie ?

Après nos ébats sur papier.


Qui a dessiné mon corps ?

Ma conscience incarnée.



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────── Tristan & JBT







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MA VOLONTÉ DU RIVAGE TAILLÉ
┠────────────── Abdel Helali, Tristan & JBT


Par les contrées des maux de tête, il pourra éviter aussi la salade de roquettes. Il marque le temps purifié comme des images pressées. Terre italique de toute la poésie au fond d’une allée effroyable, la couleur du temps des prairies fauchées se tient debout derrière lui.

Chaque mot, comme un marteau, manifestait déjà l’intention de passer sans transition. Il s’en fit quelque temps prier sur mes yeux en vogue au pays parfumé que le soleil caresse. L’étoile de nos foyers constituée de corps, là-bas, alla donc bien loin. Près de la porte, son spectre de la grande oreille qui balaye le journal qu’il venait de ranger en ligne. Cette raison épousée, je m’évanouis sans pieds ni mains. Mais que signifient les projectiles multicolores ? Comment préparerais-je, d’une manière qui instruit du sang, le tyran mis à mort ? En mouvement perpétuel, la nuit était sans lumière, évacuant l’or ployant sous le miel. Oui, volons avec l’automne, c’est pas le monde qui s’écroule.



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