jeudi 28 octobre 2010

la décortication des combines

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L’univers n’est pas seulement plus étrange que nous le pensons,
il est aussi plus étrange que nous pouvons le penser.


Werner Heisenberg



des aigrettes aux aguets bruissent dans les agrès d’argenton
synovie s’épanche en articulations que la coulure du temps fige
maillons nous soient témoins et tendinite oblige

la tipule stipule menus alinéas non lus
sur l’étang des convenances révolues

qui s’écœure à l’écart tronque sa définition
falsifie les bulletins hors compétition

patience apprivoise l’évidence
s’adonner le temps de garder confiance

l’anamorphose annexe prend un tour inquiétant

anode l’onde animale s’immisce dans l’hibernation
et libère sans haine la hache d’honneur

les époux de traverse se donnent des leçons de faïence
l’incohérence aléatoire s’élabore à même l’échanson

une fillette fredonne la barcarolle
laquelle épuise la calomnie
laquelle épouse la calme nuit
laquelle irise la catalyse
et veille au grain de l’affolante ivraie
appauvrissant l’aporie
à la portée de l’avis de nos rites arythmiques








photo : Marie-Hélène


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