jeudi 8 juillet 2010

éclat de voie, proie du silence

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Une autre fois, une autre fois,
De la chaîne je me sauvai.
De la corde et piège où les faibles
S’attrapent, je me suis sauvé.

Mowlânâ, dit “Roumi”.






lecture ou jouir
courage courage
temps paisible de retour
il reste là
reste avec d’autres temps
retour pour voir Jean par une si vive grâce
sa compagne nue a le désir
comme compagnon de voyage

et son pas se fortifia de jour en jour

une vision annonce le sort
qu’il arrive en intention
en esprit
et au port de la nuit
une vision à notre secours
cette vision pour nous
appel de Samothrace
main du premier jour
au bord de la prière
pour les femmes en une

elle
étoffe rouge
elle
parole en estime
aime demeurer chez moi
elle
rencontre un avenir
le port prédiction
à nous suivre en riant au salut des jours
retour au nom
don d’elle
l’esprit d’elle paraît
espoir en elle
il crée
et enseigne le don de bien veiller
eu
reçu
lu
son

vers minuit le son tremble
le son porte
le son vit
le son ouvert tue
le son force la lumière dans la cellule de peur
au sortir de la parole du son
la nuit lave mon ange avec joie
quand ma main lâche le non en paix
ma main en son
main en cachette
en rapport

ma main prenant la main en don présent
en son sort
son dire
et courage
partir

sa passe arrive en écriture
avec elle être un
et la femme jalousie rue dans le trouble vil
la maison de son peuple traîne et crie
le monde entier a reçu un appel inquiet

alors la nuit nue
se rend à de meilleurs sentiments
la parole de chaque jour en écriture vérifie
l’exact nombre des femmes et des hommes
la parole égale la foule en direction de la mer
qui retourne au possible
et profonde
et pleine d’or
publique rencontre avec lui
un
que ce dire annonce

ange de la résurrection
rire avec le dire
ce nouvel ange aime voir
ange par le dire
dernière page
constat de mes points de vue
par le regard nu
sacré avec A
nu ce naître
onde du ciel
et la terre construit les humains
le souffle peuple la terre
il fixe le moment et limite le mal
il trouve un poète enfant
enfant semblable à l’or

l’imagination ne tient plus de temps
elle change le monde avec justice
un don à tous les morts
une résurrection
les uns les autres et c’est ainsi
les uns parmi d’autres encore

après cela un pont arrive d’Italie avec le don
le trou te travaille la parole
vaincre aussi bien le temps que le mais

alors la poussière et le sable ont dit un don
la maison de la nuit
une vision dans la peur continue

je suis avec toi
personne ne te maltraite
ombre dans cette parole de lion
s’unir
prendre parole
lion d’un crime
le temps vous écoute
discussions propos mots noms
regard
de telles affaires se mirent devant le souci

retour encore

temps pris




texte : Jean-Bernard Thomas
image
Dans les plis du carnet : le fil
par Anne-Claire Thevenot
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