jeudi 3 juin 2010

statue en feu incognito, croyance dans la fanfare du savoir

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Je suis triste, seule, abandonnée. Je pense à mes chers parents et cette absence me chagrine profondément. Je garde un espoir mais je suis emplie de mélancolie. L'espérance me sollicite contre vents et marées et j'imagine un instant une apparition spontanée. Je m'accroche éperdument et sais incontestablement qu'avant j'étais dans la croyance sans le savoir, mais qu'aujourd'hui je suis dans le savoir sachant que la croyance n'est pas vraiment loin.


La finesse est agréable. Ce brocart gracieusement brodé cachait des yeux admirables, magnifiques, un peu abrités. L’émir portait d’énormes houppes d’or. Ce plateau escarpé composé d’indigènes était noir, taillé et évasé.
La chèvre croisait la population de front, serrant la chemise à bordure rouge. Ces femmes coquettement coiffées maintenaient des papillons, complétaient la réception des envahisseurs dignement entrés au bruit des fanfares.


Wissem & Mourad




Elle se présentait aux flots, aux aigles pêcheurs comme une statue antique, tenait à ses désirs.
Elle se trouve au soleil levant depuis des lunes et des lunes. Le chemin d’une fille de roi déposant un collier d’or vers le soleil.
Trouve la vérité, ne triche jamais.!
C’est l’heure, droite, ses reins luisants au soleil elle regarda davantage sa tribu. Elle marque sa satisfaction d’un son guttural et s’en fut se reposer de sa pêche.


Il se cache derrière moi, pourtant il est beau son regard, mais peuchère il craint la réverbération.!
Il ne me quitte pas, sur sa tête, dans son sac, il me positionne et j'aime le protéger contre les rayons, les regards insistants.
J'aime bien le rendre incognito, anonyme. Avec moi il change de peau, de Man in black à la Panthère rose... je divertis son quotidien.!
Pourtant, quand la nuit tombe, délicatement il me range. C'est pas grave, on se reverra.


Cécile




Le feu,
chaque nuit,
dit plus de vérités,
raconte de belles histoires
à tous les âges de l’humanité.
C’est ainsi qu’après
feu un peu plus petit
s’éteint chaque nuit.

Kader Bencherif



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Atelier d’écriture à la bibliothèque de Bonneveine,
Marseille,
le 3 juin 2010, avec Cultures du Cœur.
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