mercredi 30 juin 2010

en nous sang noue

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Il n’est là-bas nulle blessure
Rien que bonté et rien qu’amour,
Cependant, derrière la porte,
Le verrou, c’est ton illusion.
Mowlânâ, dit “Roumi”.






Sans nous, les peaux d’étoiles languissent dans le désert. Sans nous, le soleil y dépose sa sueur. Sans nous, la nuit, le jour.

Je vois, sans nous, je vois, des terres libres.

Sans nous, les vermines et les fleurs, sans nous, les forêts et les plaines. Sans nous, le poulpe des profondeurs, sans nous, le dauphin.

Je vois, sans nous, je vois, des mers heureuses.

Sans nous, le souffle du vent sur les herbes, sans nous, l’eau qui tombe du ciel. Sans nous, les graines qui germent, sans nous, les pollens qui se dispersent.

Je vois, sans nous, je vois, des espaces fertiles.

Sans nous, les tremblements du dedans, sans nous, les feux intérieurs qui débordent. Sans nous, le centre de la terre.

Je vois, sans nous, je vois, des chaos joyeux.

Sans nous, les pensées illusoires s’effacent, sans nous, les actes blessants s’absentent. Sans nous, le mal retourne au néant.

Je vois, sans nous, je vois des êtres présents.

\\\\\ texte : Carole Fabre/////
/////dessin : Nick Wadley, Emergency (en cas d’imprévu)\\\\\
\\\\\image source : Asa Nisi Masa (Greta Garbo,/////
/////The Mysterious Lady, 1928, dir. Fred Niblo)\\\\\

2 commentaires:

Sil a dit…

Ondes directs à mon âme sensible.

Jean Bernard Thomas a dit…

Carole est oracle

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âmes sans cible s'y tenir