mardi 25 mai 2010

la nature ultraviolée

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Le soleil m’oblige à fermer les yeux,

je mets mes lunettes.

Je vois l’éclairage de toutes les choses,

mais ce n’est pas la vraie lumière du soleil que je vois — plus jaune, plus rouge, plus bleue — je vois la vie en rose…

mais c’est un éclairage transformé,

je quitte mes lunettes.

Je préfère garder le soleil sans me cacher de lui,

il est comme il est et

peut-être jamais le pourrai comprendre.


Cette connaissance, faculté de raisonnement scientifique et philosophique,
était venue sur cette terre par un petit homme respecté comme tel, souriant
et impénétrable, vraiment suprême pour démasquer la nature humaine.


MARTURRI

Atelier d’écriture à la bibliothèque du Merlan, Marseille,
le 11 mai 2010, avec le concours de Cultures du Cœur.

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