dimanche 11 avril 2010

vingt-quatre cents coups

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Mais nous nous retrouvons toujours au fond des nuits
〰〰〰〰〰〰〰〰Jane Kieffer
pour emmanüelle〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰〰




les draps froissés chuchotent
dans tes poches la plage s’étend
pas de rallonge qui tienne
c’est le temps des amours chiennes
c’est l’instant des lèvres fendues
à la poire défendue et pomme
x vérité déplie l’espace y
travaille du chapiteau
sous l’assaut d’un serment
deux sales gosses frimoussent
aux éclats des étoiles s’en prient
déballent leurs joujoux
casse-cou se parent se panoplient
et jettent leurs osselets à la morgue
du mépris lardé de coups
par leur espièglerie hilare
avant de se blottir tout contre
la chemise d’une nuit blanche
qui les emmanche à tout va-tout
ils s’endorment les lèvres bleues
une gomme dans la bouche
grelottent les heures de retenue
et paressent la chair vive
ivre d’enfance nue
au fond de culotte rusée
par une roulotte fusée
qui nous traverse le ciel

2 commentaires:

illustration poetry a dit…

just stopping by to wish you and your lovely bird a nice day!

Jean Bernard Thomas a dit…

thank you dear Mita

a nice day to you two

to you to fly high

above the scenes of misery

because they're not ours but theirs
as they are