vendredi 2 avril 2010

peau aime sire haut léger

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À voix haute est un oiseau

Aux ailes d’encre sonore

Un oiseau cerf

Volant virage

L’î de l’île dérivé

Dans l’averse en promenade

Et sous les chapiteaux fanés

Le printemps pleure tout cru tout nu

Je suis restée seule à lui conter fleurette

Et à nous confluer

Un peu, beaucoup

À tout bout de champ par terre

Je me tue-tête à te rappeler

La piqûre de mes lèvres bon enfant

Au petit bonheur la chance

De t’avoir connu à bon port

Tu fus mon bon entendeur

Au chapeau claque perdu

Au rire migrateur

Sur les bouches motus

Lotus est ton rire de gorge

D’où sort la palombe si lasse

Des syllabes à bic

Pour se frayer un horizon d’âme

Pique et pique et collé gramme

Calligramme à mon chevet

Je me suis recollé un troisième œil

À tue-tête, à tâtons, à l’arrache

Pour déjouer l’ennui chat perché

Billes en tête, mes yeux de poupées

Ne m’auront pas suffi

Je les remets en jeu

À la roulette russe je vois au clair de sol

De mie, de toi de lalala

Un arbre, mon ami, me caresse l’épaule

Je légifère mon bonheur en vers et contre lui






2 commentaires:

Sil a dit…

Une bougie illumine
Marque de sa cire
Sous le cachet
Faisant foi
Des rayons
Lumineux
Chaleur
De coeurs.

Jean Bernard Thomas a dit…

un bijou en sautoir
une mine au boudoir
la cachette se mire
sous la loi d'un soupir

les haillons
immolés
à l'heur
de plaire